Sommaire
Prologue
Introduction
L'ouragan
Où sommes-nous ?
Que signifient ces signaux ?
Que s’est-il passé ?
Atteinte de folie ?
Mon père, un homme ignoble
Visite au ravisseur
Le petit mousse attaque
Qu’est-il arrivé à ma fille ?
Se rendre chez la gardienne
La cérémonie
Huit années plus tard
Les enfants de M. Beaufort
La grande fête
Les méandres des quadrilles
Leur première discussion
M. de Beaufort en apprend davantage
Gaston rentre chez lui
George-Adam Palmer, que veut-il ?
Gaston a peur pour Edmée
Son ami Maxime
Avait-il oublié ?
Leur première visite au couvent
Les deux amies
Maxime rencontre Mariette
Une deuxième rencontre pour Gaston
Miss Stevenson
La vérité sur Madame de Beaufort
Soeur Rosalie
Au couvent Sainte-Marthe
Menace de scandale
La visite surprise
Discussion houleuse
Le père bien-aimé au couvent
Dans la cour du couvent
La faire se rappeler
L’heure de la visite
Edmée ne viendra pas
Qu’est devenue mademoiselle de Beaufort ?
Gaston rencontre Soeur Rosalie
Elle aurait été enlevée ?
Ce qui l’attend
Peux-tu me rendre service ?
Un mois terrible
Soeur Rosalie tremble d’émotions
Les lettres
Gaston se perd
Mariette a des nouvelles
Que va-t-on faire ?
Se rapprocher
Il la reconnaît
Maxime arrive
La grande demande
S’affilier à miss Fanny
Quand son père la changea de couvent
La recluse doute
Attirée par ce mystère
Vérité révélée
Va-t-elle comprendre ?
Tout dire ?
La fuite
Madame de Beaufort leur court après
Bataille des mères
La fuyarde et son protecteur se perdent en ville
Un établissement où se rafraîchir
Le Coupeur
On y débarque
Un blessé
Edmée a reconnu son fiancé
Victime d’un odieux guet-apens
Au chevet du blessé
Madame de Beaufort est inquiète
Une lettre d’Edmée
Des nouvelles de son amie
Rencontre père-fille
Me laisser seul ?
Conclusion
Le 25 mars 1851, un charmant aviso gréé en goélette quittait New York, vers cinq heures de l'après-midi et, poussé par une brise favorable, prenait la mer, toutes voiles dehors.
C'était l’Atalante, un des plus fins voiliers de la marine.
La goélette faisait partie d'une escadre d'exploration qui, évoluait sur les côtes d'Amérique. Elle avait reçu pour mission d'aller prendre à New York les dépêches de France. Et après avoir mouillé quelques jours en vue du port, elle repartait, alerte et vive, pour rallier l'escadre et lui apporter les correspondances attendues.
Le temps était superbe, l'horizon très pur, quoique la brise fût un peu forte, l’Atalante n'avait pas diminué de toile.
Aussi filait-elle, coquettement inclinée sur tribord, et laissant derrière elle un long sillage d'écume auquel les rayons du soleil couchant imprimaient comme un reflet de pourpre.
...