Sommaire
Introduction
Le vieux maître d’école
La réunion d’amis
Le voyage
Arrivés à l’oasis
Adala est seule
Le lac
Hélika
La confession
Adieu aux années de collège
Le bal s’ouvre
Il se déclare
Dans les bois
Hélika prend les bois
Dans la tribu
L’enlèvement
Plaisirs de la vengeance
Au Labrador
La guerre des Iroquois
Trois ans plus tard
Chez Octave et Marguerite
Les yeux de Marguerite
La tempête
Chez les Abénakis
Un message
La brise
À la poursuite du bâtiment anglais
Esclavage
Évasion
Vers la France
Ankoui raconte
Le meurtre
Le juge de paix
Vers la prison de Trois-Rivières
Je dois le sauver
Un sursis
Une note de l’auteur
Le lendemain de la pendaison injuste
Angeline
L’annonce
À Ste. Anne de la Pocatière
Trois trappeurs - une vieille connaissance
Normand raconte
Baptiste raconte à son tour
Nos plans de défense
Tentative et attaque
La caverne des fées
Le retour de Baptiste
L’hôpital général
La chasse à l’homme
La poursuite
Capturés
Derniers jours de Paulo et Rodinus
La lettre du geôlier
La lette de monsieur Odillon
Le mot d’Adala
Vie intime
Conclusion
Des livres captivants
Mot de la fin
Note à propos de la couverture : Une photo de Lenor / Dreamstine.com
Prologue
Cet ebook est tiré d’un livre qui s’intitulait : Hélika, Mémoire d’un vieux maître d’école, de Charles DeGuise. Il s’appelle maintenant : Le Chef Hélika L’Indien blanc. Vous comprendrez pourquoi je l’ai renommé lorsque vous l’aurez lu.
L’auteur, le docteur Charles DeGuise (1827-1884) n’est pas un auteur très connu. Mais il a aussi écrit le Cap au Diable, une histoire survenue à la suite de la déportation des Acadiens.
Cet ebook vous dépeint des hommes courageux, d’abord sous les traits d’écoliers puis d’hommes des bois. Découvrez ce genre de vie trépidante à cette époque de la Nouvelle-France.
Introduction
C'est en vain que nous chercherions à nouer des liens plus forts et plus durables que ceux qui nous unissent à nos compagnons d'école, et à nos condisciples de collège. La vieille amitié d'autrefois a jeté dans nos coeurs des racines si profondes, que nous les sentons grandir avec le nombre de nos années.
Lorsque la rage à desséché notre veine, et que les blessures de la vie ont laissé sur chaque épine du chemin le reste de nos dernières illusions, elles viennent nous réjouir et nous consoler sous la riante et gracieuse image de notre enfance, avec ses jeux, son espièglerie et son insouciance. Ses racines ont alors produit des fleurs précieuses que le vieil âge se plait à cueillir comme l'a fait l'auteur des « Anciens Canadiens. »
Mais parmi ceux de nos jeunes compagnons, il en est qui nous sont restés plus sympathiques. Parce qu'ils étaient d'un caractère plus conforme au nôtre, plus jovials ou taciturnes, plus taquins ou espiègles, suivant, qu'ils ont pris eux-mêmes plus ou moins de part dans nos escapades d'écoliers. Aussi quels francs éclats de rire, lorsque nous nous rencontrons et nous racontons nos réminiscences du passé, de notre vie d'école, et de nos années de collège.
En parlant de la jeunesse, temps hélas, bien éloigné de moi aujourd'hui, il m'est revenu une narration, et la lecture d'un manuscrit, faite par un ancien maître d'école, qui sont encore l'une et l'autre dans un des replis de ma mémoire, comme un émouvant souvenir des temps passés. Ces souvenirs datent de loin, puisque je n'avais qu'à peine vingt ans lorsque je les entendis de la bouche du père d'Olbigny.