La magie au 19e siècle

 

Les Faits

Des histoires du 19e siècle, ça vous intéresse ? Elles sortent de l'ordinaire, assurément.


Vous est-il déjà arrivé à vous aussi d'avoir été contacté par des esprits ? Ont-ils un autre nom ?


Voyez ce que l'auteur a récolté en Faits et ce qu'il en pense de toutes ces histoires !

Sommaire



Prologue

Des lettres adressées à l'auteur

Causerie avec le lecteur

Ayons le courage

Du connu à l'inconnu

Comment l'Invisible transmet sa pensée

Épisode préparatoire

Le médium contrôlé par un magnétisé

Don de communiquer des esprits

Le médium et le somnambule

Les sifflements

Esprit manié par le somnambule

Phénomène lumineux

Lugubre histoire

Les maisons d'aliénés et la liberté individuelle

Conclusion

Mot de la fin

Des livres captivants


Prologue



Cet ebook provient d’un livre publié en 1864 à Paris. Il s’intitule : LA MAGIE au dix-neuvième siècle, Ses agents, Ses vérités, Ses mensonges. Il a été écrit par le chevalier Gougenot Des Mousseaux.


Il est précédé de quelques lettres adressées à l’auteur.


Si M. Des Mousseaux avait vécu à notre époque, il aurait sûrement été associé à nos « chasseurs de fantômes ». Il a vécu beaucoup d’expériences autant physiques que spirituelles, et il nous les raconte très bien dans ce premier livre : Les Faits de la série : La Magie au 19e siècle.



Le chevalier Roger Gougenot des Mousseaux (1805-1876), l’auteur




Le livre à partir duquel cet ebook provient (1864)



La définition que Wikipedia donne du mot MAGIE : La magie est un art fondé sur la croyance en l’existence d’êtres ou de pouvoirs surnaturels et de lois naturelles occultes, permettant d’agir sur le monde matériel par le biais de rituels spécifiques.



Des lettres adressées à l’auteur



Nulle nécessité plus impérieuse ne domine le plus grand nombre de nos lecteurs que celle de savoir si nous, simple laïque, nous voulons être, et si nous sommes d'une franche et pure orthodoxie sur le terrain scabreux où nous engagèrent nos recherches.


Au milieu des avalanches de publications équivoques, souvent hypocrites et perfides, qui, traitant à tous les points de vue le même sujet, tombent et se répandent aujourd'hui de toutes parts, nous croyons ne pouvoir offrir de trop fortes garanties aux hommes d'esprit et de coeur droit, dont nous désirons les suffrages.


Conjurons-les donc de les accepter avec autant de simplicité que nous les offrons. Deux princes de l'Église, deux des plus hautes autorités doctorales de notre époque, daignèrent honorer de leur parole approbative et encourageante nos deux derniers livres : la Magie au dix-neuvième siècle, et les Médiateurs et les moyens de la magie1.


Faisant passer dans notre âme tout le zèle de son âme pastorale, S. Em. le cardinal archevêque de Bordeaux daignait le premier nous adresser de sa plume éloquente ce puissant encouragement et ces louanges, dont la grandeur se proportionne à celle de notre faiblesse.


Bordeaux, 26 juillet 1863, archevêché de Bordeaux.


Monsieur le chevalier, les occupations sans nombre de la charge pastorale m'ont à peine laissé quelques courts instants pour prendre connaissance de votre excellent ouvrage, les Médiateurs et les moyens de la Magie,


Je ne puis qu’applaudir, monsieur, au courage persévérant et à la force de raison avec lesquels vous poursuivez et combattez une des plus graves maladies de notre siècle, la magie, quel que soit le nom qu'elle se donne, et le masque dont elle se couvre.


Étranges contradictions de l’esprit humain quand il s'abandonne à ses propres forces ! Dans le siècle qui a précédé le nôtre, un matérialisme abject et grossier était hautement enseigné par plusieurs philosophes en renom. Aujourd'hui, une nouvelle doctrine a surgi, elle a écrit sur son drapeau : spiritisme.


Malheureusement, elle ne s'est pas tenue au dogme de la spiritualité des âmes et de l'existence des esprits. Mais, dépassant toutes les bornes, se laissant entraîner aux aberrations de la magie, elle en a renouvelé sous nos yeux le hideux spectacle.


Déjà, monsieur, vous avez, dans votre livre de la Magie au dix-neuvième siècle, examiné la magie moderne dans son principe. Vous l'aviez dégagée des travestissements que lui font subir les grands prêtres du magnétisme et du spiritisme. Vous en aviez démontré les caractères sataniques, et vous aviez relégué parmi les chimères tous ces fluides multiformes dans lesquels la superstition démoniaque abrite ses ténébreuses menées.


Aujourd'hui, dans votre ouvrage des Médiateurs et des moyens de la magie, vous allez plus loin. D'une part, vous entrez au coeur de votre sujet, pour y prendre sur le fait les médiums et leurs moyens d'action. D'autre part, vous saisissez corps à corps la fausse science physiologique et médicale. À la triple lumière de l'histoire, de la religion et de la philosophie, vous fouillez dans leurs profondeurs les fondements de la magie.


Continuez, monsieur, à combattre l’erreur sous quelque forme qu'elle se présente, et à mettre au service de la vérité catholique votre zèle et votre savoir ; vous ne sauriez en faire un plus digne usage.


Au milieu des innombrables erreurs qui signalent notre époque, nous avons la consolation de voir la vérité planer au-dessus de toutes ces divagations. Encore une fois, monsieur, continuez à défendre la vérité, à désabuser les peuples, etc.


Ferdinand, cardinal Donnet,

Archevêque de Bordeaux.




Ferdinand Auguste Donnet, archevêque de Bordeaux



Deux mois après cette date, S. Em. le cardinal archevêque de Besançon traçait de sa main pastorale les lignes suivantes, aussi nettes que remarquables de bienveillance et de précision.


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