Christophe Colomb
Christophe Colomb prétend qu'il y a les Indes à découvrir et veut en faire la preuve. Après de nombreuses démarches, il est finalement parrainé par la reine de Castille. Il peut donc entreprendre son voyage vers l'inconnu.
Après un laborieux voyage, il trouve des îles où il est accueilli.
Posez-vous la question si vous aussi, vous auriez traversé toutes ces épreuves (tempêtes, mutinerie, batailles, etc.). Et si vous auriez toujours été aussi motivé à vouloir y retourner.
Connaissez-vous cet homme ? Il gagne à être connu, bien sûr.
Quel grand homme !
Sommaire
Prologue
Les origines de Christophe Colomb
À la recherche de financement
En Espagne
La reine de Castille
On se prépare à mettre les voiles
Le grand départ
Hâte d'arriver
La mutinerie se prépare
Qui aura la récompense ?
À terre
Les échanges commencent
Les insulaires
Un bel accueil
Ce que l'or peut faire faire
Arrivés à Haïti
Ke cacique, seigneur du canton
Un premier traité de commerce
Une nuit bien malheureuse
Un premier établissement
Où est la Pinta ?
L'établissement du fort
On lève l'ancre
Le sang coule
Direction Espagne
Attaqués par les Portugais
La tempête
On arrive à Lisbonne
Son arrivée en Espagne
Invitation à la cour d'Espagne
Les honneurs et lettres patentes
On se prépare à repartir vers les Indes occidentales
Son arrivée à Puerto-Réal
Les ruines de la forteresse
La confiance et l'amitié reviennent
Établissement d'une ville
La faim et la maladie
Excursion vers Cibao et son or
Des mécontents
Colomb se rend finalement à Ciabao
Saint-Thomas, la deuxième forteresse
De retour à Isabella
Les vivres manquent
Arrivée à Cuba
Don Pedro de Margarita
L'adelantade ou lieutenant-général
La guerre aux caciques récalcitrants
La bataille funeste
On retombe dans la misère
Ils se plaignent de l'amiral
Aguado veut débarrasser les colonies de l'amiral
Encore de l'or
Colomb retourne en Espagne
En Guadeloupe
Bon accueil en Espagne malgré les mauvais rapports
Organisation du 3e voyage
Michel Diaz
San-Domingo
Un soulèvement contre les Espagnols
Des alliés
La gueule du dragon
Découverte du continent
Ojéda veut la gloire des découvertes
Les calomnies des mécontents
Bovadilla
Un pouvoir sans bornes
Une guerre civile ?
Les accusations contre Colomb
On enferme les Colomb
Indignation de l'Espagne
Les fautes du nouveau gouverneur
Le rappel de Bovadilla
La recherche de l'or cesse
L'amiral repart vers le Nouveau Monde
L'ouragan
La seule personne de distinction
Son 4e voyage
Dépeupler l'Amérique des Américains
Échoués à la Jamaïque
Maladies et mécontents
Encore des violences
Sa conduite est bien différente
L'éclipse de lune
Escobar apporte la lettre d'Ovando à l'amiral
On le croit mort
Les secours après un an d'attente
Mettre les voiles pour l'Espagne
La mort d'Isabelle, reine de Castille
Conclusion
Mot de la fin
Des livres captivants
Prologue
Cet ebook provient d’un livre publié en 1852 à Paris. Il s’intitule : Abrégé de L’Histoire Générale des VOYAGES par J. F. de la Harpe. Amérique Tome 1.
Celui-ci représente la moitié du Tome 1. Il a écrit six tomes sur les voyages en Amérique et une quantité d’autres sur les autres destinations. Il a reçu des prix de l’Académie française en 1766, 1767 et 1771.
Jean-François de La Harpe (1739-1803), l’auteur
Le livre à partir duquel cet ebook provient (1852)
Les origines de Christophe Colomb
Il est remarquable que les deux plus belles entreprises de l'esprit humain aient éclaté à peu près à la même époque. Tandis que les Portugais cherchaient de nouvelles terres au-delà des mers de l'Afrique, les Espagnols sur la foi de Colomb osaient croire à un nouveau monde, et suivre ce chef intrépide au-delà de l'Océan occidental jusqu'à cet hémisphère inconnu qu'il leur avait annoncé.
Qu'ils sont grands dans l'histoire de l'homme les noms de Colomb et de Gama !
Jamais sans doute on n’a rien imaginé ni rien tenté de plus mémorable. Jamais le génie en aucun genre n'a si puissamment influé sur les destinées de l'univers et sur les générations futures.
Ainsi, l'humanité audacieuse s'est portée en même temps du pas le plus hardi qu'elle ait jamais fait vers les deux extrémités opposées du globe qui lui a été donné pour demeure !
En la suivant dans le nouvel hémisphère, les mêmes prodiges de courage et de cruauté qui nous ont frappé dans la découverte des Indes nous conduiront encore de l'admiration à l'horreur, et en rencontrant d'autres hommes nous retrouverons les mêmes crimes.
N'allons pas trop tôt au-devant de ce spectacle épouvantable dont nous aurons à frémir. Ne songeons encore qu'à ce fameux Génois qui nous a frayé le passage de ces mers ignorées.
Nous ne le verrons pas mieux traité que le premier navigateur qui ait pénétré jusqu'à l'Océan indien : la première injustice qu'on lui fit et qui peut-être n'était pas la moins sensible fut de lui refuser l'honneur de sa découverte.
La gloire d'avoir trouvé un nouveau monde valait bien la peine d'être contestée : on rappela quelques passages des anciens, qui semblaient faire soupçonner l'existence d'un monde antipode, passages cités cent fois et trop connus pour les rapporter ici.
Et qu'importe ? Colomb en est-il moins admirable ? Le merveilleux ne consistait pas à imaginer qu'un tel monde puisse exister, mais à entreprendre de le découvrir. Qu'importe qu'on trouve dans Platon quelques lignes qui semblent caractériser l'Amérique ? Le grand homme est celui qui a osé dire :
« Venez, suivez-moi. Je serai votre guide dans une mer inconnue et dans l'immensité de l’Océan : venez, et nous voguerons sans autre but, sans autre espérance que ce monde, que nul n'a vu et que je m'engage à vous faire voir.
Il le dit et il en vint à bout. Cependant, il ne lui a même pas été permis de donner son nom à cette terre qu'il nous avait donnée. Il fallait qu'un Florentin, qui l'avait aperçue par hasard, nommât l'Amérique que Colomb seul a réellement découverte...
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