Arrivé en SEPTEMBRE et OCTOBRE au Canada

 

De 1645 à 1900, voici les anniversaires canadiens de septembre et octobre.


Combat naval, Montréal encerclé par les Anglais et sa capitulation, exil et déportation des Acadiens, bataille des Plaines d’Abraham et bien d’autres.


Une illustration à chaque évènement. L’histoire vous intéresse-t-elle ? Vous serez servis !

7 SEPTEMBRE 1760


Montréal est encerclée par les Anglais


Le général Amherst, à la tête d'une armée de 15,000 hommes, avait quitté l'île Perrot, le 6 septembre au matin. À 11 heures, l'armée anglaise était à Lachine et un peu plus tard, elle campait à quelques milles de Montréal.


« Pendant la nuit, lisons-nous dans le Journal des Campagnes du chevalier de Levis, il fut tenu une assemblée chez M. de Vaudreuil, composée des principaux officiers des armées de terre et de la marine. M. Bigot, intendant, lut un mémoire sur la capitulation de la colonie et l'état actuel de ses affaires, et un projet de capitulation. »


On n'avait que 2,400 hommes sous les armes, dont 500 sur l'île Sainte-Hélène. Les vivres et les munitions faisaient défaut et les fortifications de Montréal étaient tout au plus à l'abri d'un coup de main.


En conséquence, le sieur de Bougainville fut envoyé pour proposer une suspension d'armes pour un mois. Naturellement cette proposition fut refusée et on n'accorda que six heures pour prendre une décision. Bougainville, revenu au quartier français pour y faire connaître la réponse des Anglais, fut renvoyé à dix heures avec le projet de capitulation.


Le 7 au matin, l'armée de Murray, forte de 4,000 hommes, s'était mise en mouvement et attaquait la Longue-Pointe, vers les 10 heures. Apprenant qu'on était en pourparlers pour capituler, Murray fit faire halte, puis, le soir, s'avança jusqu'aux faubourgs de Montréal.


L'armée du lac Champlain, composée de 9 à 10,000 hommes, sous les ordres de Haviland, pouvait se joindre en quelques heures aux deux premières et faire tonner plus de cent cinquante bouches à feu. La situation était désespérée et Amherst le savait. Aussi, quand Bougainville présenta un projet de capitulation, comprenant cinquante-cinq articles, le général Amherst minuta à la marge ce qu'il voulait accorder à chaque article.


Il accorda presque tout, excepté les honneurs demandés pour les troupes, voulant qu'elles missent bas les armes et qu'elles ne servissent pas de la présente guerre.


Cet article parut trop humiliant pour s'y soumettre. On renvoya dans la nuit M. de la Pause pour lui proposer de mettre seulement au Canada ou en Amérique en entreligne. Mais il ne voulut rien changer. Le général anglais se montra également inflexible envers les troupes qui étaient en campagne. Les sauvages et les Acadiens ne furent pas plus favorisés que les soldats : Amherst se montra impitoyable à leur égard. »



Capitulation de Montréal

 

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