Le calvaire des Atlantes

 

Croyez-vous que des gens provenant de la planète Atlantide puissent vivre parmi nous ?

Que possèdent-ils de si précieux pour que certaines personnes malintentionnées les retiennent prisonniers ? Mais où sont-ils ?

Découvrez les péripéties de ces personnages attachants.

SOMMAIRE


TROUBLE

LA SOLUTION

MAIS QUE VEUT-ELLE ?

EST-IL DES LEURS ?

HARCÈLEMENT   

LE DÉTECTIVE KEAN À LA RESCOUSSE

DE SURPRISES EN SURPRISES   

OÙ EST ALEXIS

À LA RECHERCHE D’ALEXIS

SUR LA PISTE DES ATLANTES

MIA REJOINT LE GROUPE

LA GRANDE EXPÉDITION

UNE PREMIÈRE NUIT

LES RECHERCHES CONTINUENT

LA CITÉ MYTHIQUE

PENDANT CE TEMPS

LE COMPROMIS   

L’ENLÈVEMENT   

LA CÉRÉMONIE

LA DÉLIVRANCE

SON FILS RETROUVÉ

ALEXIS VA-T-IL RÉUSSIR À LA CALMER ?

LA PETITE LES LIBÈRE

ON SE PRÉPARE À PARTIR

LE JOUR DU DÉPART

L'ATLANTIDE ACCUEILLE

LA VIE DES ATLANTES

MATHILDE FAIT DES HISTOIRES

L'IDÉÉE D'ATLIS

MATHILDE

UNE PETITE BÊTE SURPRENANTE

DE LA COULEUR POUR CETTE PLANÈTE

ON S'AGRANDIT

QUI EST-ELLE ?

PÉNIBLE EXCURSION

EMBOURBÉE

ÇA EMPIRE

LE RETOUR

LES MAUVAISES INTENTIONS DE JUSTIN

PROTECTION NÉCESSAIRE

PRIS EN FLAGRANT DÉLIT

UNE VISITE INATTENDUE   

DIX ANS PLUS TARD

DU MÊME AUTEUR

MOT DE LA FIN


MAIS QUE VEUT-ELLE ?



Tristan était à peine en route vers son bureau que quelqu’un frappa à la porte de la maison. Mathilde se leva pour répondre et c’est alors qu’elle la vit, bien droite sur la galerie, attendant de se faire ouvrir.


Pendant un moment, son cœur se tordit d’inquiétude et elle sentit une suée dans son dos.


Mon Dieu, que faire ?


Puis, elle décida de lui ouvrir.


– Que me voulez-vous ? demanda-t-elle en gardant la porte entre ouverte.


– Je veux vous parler, laissez-moi entrer.


– Je n’ai aucune envie de vous voir pénétrer dans ma maison.


– Dans ce cas, venez dehors sur la terrasse. J’ai à vous parler.


Retenant sa colère, elle sortit pour se diriger vers elle. Dehors, sur le patio surélevé, une table de verre entourée de plusieurs chaises confortables dominait la piscine aux reflets bleutés.


– C’est vraiment beau chez vous, dit-elle. Ce jardin est magnifique et cette maison en clin de bois est ravissante.


– Écoutez, je ne suis pas ici pour bavarder avec vous. Dites-moi ce que vous voulez et fichez le camp de façon à ce que je ne vous revoie plus jamais.


– Je sais que ma présence ne vous plait pas, Mathilde, mais il faudra bien vous y faire. Je veux Tristan et je l’aurai.


Mathilde se leva brusquement et lui montra du doigt le chemin qu’elle devait prendre.


– Sortez d’ici immédiatement !


– Je dois vous dire, avant de partir, pourquoi Tristan doit venir avec moi.


– Tristan est mon mari et il refusera d’aller avec vous, est-ce clair ?


– Nous avons besoin de lui, Mathilde. Lui seul peut nous aider. J’ai ordre de le ramener. Si vous continuez à nous mettre les bâtons dans les roues, nous devrons vous éloigner.


Mathilde la regarda avec fureur tout en demeurant debout. Elle lui hurla :


– Je vais appeler la police et je vous ferai enfermer, vous venez de menacer ma vie.


– Calmez-vous, Mathilde, et écoutez-moi, je ne menace pas votre vie. Nous devons obtenir l’accord de Tristan et le ramener auprès de nous. S’il ne vient pas, ils mourront tous.


Abasourdie par cette déclaration, Mathilde lui demanda :


– De quoi parlez-vous ?


– De notre petite communauté en danger, seul Tristan peut la sauver. Si je ne suis pas revenue avant, c’est que nous croyions qu’ils avaient réussi à s’en sortir mais ce n’était pas le cas, le mal continue de ronger.


– Écoutez, cessez de raconter n’importe quoi. Il y a deux ans, vous poursuiviez mon mari au point où il en a pratiquement perdu la raison et voilà que vous revenez avec une autre histoire. Si les gens de votre communauté sont malades, allez dans une clinique, les médecins les soigneront.


– Non, ils ne pourront pas les sauver, seul Tristan le pourra.


– Dites-moi où se trouve cette communauté si éprouvée ?


– Je ne peux vous donner l’endroit, cela m’est impossible.


– Au fait, qui est mort à votre place dans l’incendie ?


– Moi. Je peux renaitre de mes cendres. Je ne suis pas comme vous. Je n’obéis pas aux lois de cette planète.


– Vous êtes en train de me dire que vous venez d’ailleurs ?


– C’est exact, je viens d’ailleurs. Je suis seulement différente. Pour l’instant, je suis la messagère puisque je ne suis pas atteinte.


Tristan doit s’unir à moi afin de libérer la colonie. N’oubliez pas : il est des nôtres !


– J’ai l’impression de parler à une folle. Rien de ce que vous dites ne tient debout. Allez-vous-en. Tristan est mon mari et il le restera. Foutez le camp d’ici et n’y remettez plus jamais les pieds.


– Dans ce cas, nous devrons sévir. Il est impératif qu’il revienne.


– Partez ! Foutez le camp d’ici !


– Vous avez des problèmes, Madame ?


Un policier venait de s’avancer sans bruit. Les deux femmes sursautèrent.


– Votre voisine nous a téléphoné en entendant des cris.


Mathilde se dirigea vers lui très fébrile :


– Monsieur l’agent, cette femme ne cesse de nous menacer, mon mari et moi. Elle est complètement folle et raconte des horreurs. Débarrassez m’en, je vous prie.


Ils se tournèrent vers elle pour réaliser qu’elle n’était plus là.


– Mais comment a-t-elle fait pour disparaitre ? Elle était là, il y a à peine quelques secondes.


– Je sais, je l’ai vue en arrivant ! dit le policier en retirant sa casquette pour mieux s’essuyer le front.


– Elle m’a dit qu’elle renaissait de ses cendres. Cette femme est diabolique et elle me fait très peur. Elle ne cesse de nous ennuyer mon mari et moi. Elle prétend que mon mari doit la suivre pour sauver sa colonie et qu’il doit l’épouser pour se faire. C’est complètement barjo ! Il y a deux ans, elle n’a cessé de poursuivre Tristan. Partout où il allait, elle se trouvait à proximité.


– Connaissez-vous son nom ? Son adresse ?


– Nous n’avons jamais su son nom, elle ne l’a jamais prononcé. Autrefois, elle venait dans une maison non loin de chez nous et cette maison a brûlé et elle est morte à l’intérieur. Et voilà qu’elle m’a dit qu’elle renaissait de ses cendres, ce qui est incompréhensible.


– Je vais la signaler et nous la retrouverons. Est-elle venue en voiture ?


– Je l’ignore, lorsque je l’ai aperçue, elle sonnait à ma porte. Peut-être que Marianna, ma voisine, l’aurait vue ?


– Je vais lui demander, ne vous en faites pas, nous la retrouverons.


– J’en doute, il y a quelques années, alors qu’elle ne cessait de nous harceler, personne n’a pu lui mettre la main dessus. Nous avons dû déménager et elle s’est de nouveau installée non loin de notre nouvelle demeure, lui répondit Mathilde, malheureuse. La police n’y pourra jamais rien.


– Décrivez-la moi. Je l’ai à peine vue.


– Je peux faire mieux, je vais vous la dessiner, le dessin, c’est ma spécialité.


Tout en la dessinant à son bureau, à l’intérieur de la maison, elle la lui décrivit :


– C’est une femme dans la trentaine, ses longs cheveux sont tout noirs et raides, ses yeux verts, très grands, bordés de longs cils. Son visage mince, ses dents droites, très blanches, sa taille élancée font d’elle une très belle femme.


Tout en parlant, elle dessinait rapidement avec précision les détails de cette étrange créature.


...

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