Montferrand

 

L’athlète canadien

Connaissez-vous cet homme fort du Québec ? Jos Montferrand ?

Voici quelques anecdotes montrant le caractère doux de cet homme fort qui ne tolérait pas qu'on abaisse les canadiens français.

En combat, comme cela se passait à cette époque, il était imbattable.

Sommaire


Prologue

Montferrand

La naissance de notre héros

Une anecdote

Adolescent

L’art de la boxe

Sur la rue des Allemands

Ne pas laisser la palme à un Anglais

Contre le professeur de boxe

Au travail

À vingt-cinq ans

Une sauterie

Son frère Louis

Des hommes charitables

Insulter les Canadiens ?

À l’Hôtel de Québec

Un autre boxeur

À la vallée de l’Ottawa

Une compagnie rivale

Bytown

Une autre anecdote

Des exploits

Une autre histoire

Aux élections de 1832

À la place Jacques-Cartier

D’autres luttes

Les Irlandais

Montferrand religieux

Letendre attaque

Gilmore

Montferrand à 54 ans

Conclusion

Des livres captivants

Mot de la fin



Prologue


Le livre original s’appelait : Histoire de Montferrand l’athlète canadien. Il a été écrit par Benjamin Sulte (1841-1923) et publié en 1884 par Camiré et Braseau à Montréal.


Jos Montferrand, de son vrai nom Joseph Favre (1802-1884), était un homme fort du XIXe siècle. Beaucoup d’histoires entourent ce puissant personnage légendaire. Plusieurs vous sont racontées dans ce qui suit.



L’auteur


Montferrand



Après la signature de la capitulation de Montréal, le 8 septembre 1760, les troupes françaises furent embarquées pour retourner dans leur patrie, mais les soldats qui optèrent en faveur de la colonie eurent la permission d'y demeurer.  (Jean Sulte, mon bisaïeul, était de ce nombre.)


L'un de ces derniers, Joseph Montferrand, se fixa à Montréal et ouvrit une salle d'escrime qui fut bientôt très fréquentée. La taille imposante, la force herculéenne, l'adresse de ce maître d'armes le mirent en réputation.


La légende rapporte que, célébrant le premier jour de l'année, en nombreuse compagnie, à l'hôtel des Trois-Rois, il s'éleva une querelle entre lui et plusieurs convives. Les épées sortirent du fourreau. On était encore si près de la guerre de Sept Ans que la rapière et le fleuret étaient bien portés. Les militaires anglais voulurent contraindre Montferrand à se tenir tranquille. Ils les chargea avec fureur et fit maison nette.


Son fils se nommait aussi Joseph et parait être né en 1754. En 1783, il s'engagea à la compagnie du Nord-Ouest pour ces rudes voyages dont les historiens ont si souvent parlé.


Très fort et très brave, il se fit remarquer dans maints combats et l'on sait si la lutte était chaude entre les compagnies qui se disputaient la traite des fourrures de l'ouest ! Conducteur des flottilles chargées de marchandises pour les pays d'en haut. Ensuite guide ou traiteur de pelleteries, il sut amasser une petite fortune qui lui permit de finir ses jours dans l'aisance.


Il avait la renommée de ne reculer devant aucune provocation et de n'avoir jamais été vaincu. Les Français et les Canadiens de Montréal se montraient fiers de lui comme de son père. Dans ces temps agités, la valeur musculaire jointe à la bravoure étaient généralement prisées.


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