No 1 JULIUS CAESAR
MA JEUNESSE
No 1 JULIUS CAESAR
MA JEUNESSE
Le premier de la série JULIUS CAESAR
Connaissez-vous ce grand homme ? Malgré ses quelques défauts, il mérite d'être connu. Voici ses mémoires. racontée par l'auteure à la première personne. Surprenant ? Peut-être pas tant que cela, vous verrez.
Cet eBook est le premier de la série Julius Caesar. Il est tiré de " Servilia ou les Mémoires de Jules César ", obtenant le prix international Jean Monnet en 1999 ainsi que la médaille de la présidence italienne.
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Sommaire
Prologue
Introduction
Rome, au moment de ma naissance
Mon enfance
Mes cinq ans
Ma tante Julia
Ma soeur Portia
Mes douze ans
Jupiter lié à mon pénis ?
On m'enseigne
Servilia
Mon premier rendez-vous
La balade à cheval
On se fréquente
Promise à un autre ?
Mes premiers ébats amoureux
Les conséquences
Attendre
Le réveil
Le compte-rendu
Les paris sont ouverts
Le jeune Caton
Obligé de se cacher
Servilia enceinte ?
Mon père meurt
Comment revoir Servilia ?
Au temple de Pan
Conclusion
Mot de la fin
Du même auteur
Prologue
Ce récit présuppose la réincarnation. Celui qui fut Caesar nous livre ses souvenirs avec la lucidité, l’émotion et le talent qui ont fait sa renommée d’écrivain.
Un grand amour contrarié pousse le jeune Caesar sur la voie des ambitions politiques et du libertinage. Celui que ses contemporains nommèrent « Le mari de toutes les femmes et la femme de tous les hommes » reste, malgré tout, profondément attaché à Servilia, la mère de Brutus.
L’impossibilité de l’épouser et de vivre avec elle un bonheur paisible aurait déterminé la carrière de César, et partant, le cours de l’histoire.
On peut, en effet, concevoir que si Servilia ne lui avait pas été refusée, les Français parleraient aujourd’hui une langue germanique et les Suisses... seraient établis en France !
Tout fait, tout détail qui pouvait être vérifié à la lumière de l’histoire, l’a été par les soins de l’auteur.
Reste, évidemment, ce qui ne peut être soumis à aucune preuve objective. Mais tout s’enchaîne avec tant de cohérence que le lecteur, fasciné par le récit, ne sait plus où s’arrête la vérité historique et où commence celle de l’auteur.
Qui donc est Caesar ?
Le mythe que nous a transmis l’histoire ou cet être profondément humain, inquiet, passionné, que nous présente l’auteur ?
...
Ma tante Julia
Ma tante Julia, qui à la suite des revers de son époux Marius, le vainqueur des Cimbres et des Teutons, était devenue une femme amère et sarcastique, se demandait pourquoi faire de moi un damoiseau et me farcir la tête de tant d'idées alors que la famille était vouée à la décadence et à l'oubli. La preuve en étaient les gens qui étaient actuellement au pouvoir.
Elle méprisait ses frères qui briguaient les magistratures :
— Des faux-semblants, disait-elle.
Et elle se lançait dans des diatribes compliquées contre les adversaires de son mari qui, à l'entendre, se cachaient partout. Ma mère montrait une patience incroyable à l'endroit de cette femme pleine de fantasmes et de ressentiments. Par le regard, elle m'invitait souvent à ne pas montrer mon impatience sous le flot de si monotones divagations.
J'étais frappé par l'attitude recueillie et respectueuse avec laquelle ma mère accueillait les allusions à son beau-frère Marius, bien que jamais je ne l'eusse entendue prononcer un mot de défense contre ceux qui l’accusaient d'immaturité politique et de grossièreté.
Je compris par la suite qu'elle voyait en lui une force de la nature et que, dans le mouvement populaire déclenché par lui, elle pressentait de vastes possibilités de développement :
– Un flambeau pour l'avenir, me dit-elle un jour.
Mon père, en revanche, voyait en ce lien de parenté un fardeau de plus à porter, traitait sa sœur en convalescente et s'efforçait d'oublier jusqu'à l'existence de ce parent encombrant.
Je me souviens de son air effaré et presque incompréhensif lorsque, à la suite du retour de Marius, on lui annonça comme certaine, voire nécessaire, sa propre élection à la charge d'édile3.
...
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