No 9 de la série Julius Caesar
Vivez les amours de César et Cléopâtre enfermés dans le palais d'Alexandrie et les manigances de cette jeune reine pour sauver sa couronne.
Son fils était-il vraiment de Caesar ?
Découvrez les circonstances de cette captivante histoire, telle que jamais elle n'a été contée...
Sommaire
Introduction
Cléopâtre
La reine arrive
Le jeune Ptolémée fait irruption
Les ruses de Cléopâtre
Leçons d'érotisme
Comment faire parvenir des messages ?
Enceinte de moi qui suis stérile ?
Victoires en Orient
Déceptions romaines
Je mets de l'ordre dans les finances
Le problème des vétérans
La guerre d'Afrique
Ma nuit d'orgie avec Eunoé
Les combats reprennent
Enfin à Rome
Célébrer mes triomphes
Mais que chantent les soldats ?
Le pouvoir est amer
Cléopâtre à Rome
Du même auteur
Mot de la fin
Introduction
Cléopâtre arrive une nuit à l’improviste, cachée dans un tapis pour tromper la surveillance de l’armée de son frère, le jeune Ptolémée, à qui elle dispute le trône d’Égypte. Elle compte sur l’aide de César, hôte du palais royal d’Alexandrie, pour asseoir son pouvoir. Mais ils vont vite se retrouver assiégés et devront passer des mois sous le même toit.
D’abord charmé par les grâces et l’esprit vif de la jeune femme, César peu à peu découvre les traits moins reluisants de son caractère et en particulier ses ruses.
Lorsqu’enfin des renforts viennent les délivrer, Cléopâtre proclame haut et fort être enceinte de César. Avec une telle paternité, César s’assure l’alliance et les richesses fabuleuses de l’Égypte.
De retour à Rome, il remet de l’ordre dans les finances publiques, résout les problèmes les plus urgents et repart combattre ses ennemis en Afrique du Nord.
Une fois ceux-ci vaincus, le Sénat lui accorde bien quatre triomphes. Les célébrations sont somptueuses et suscitent l’enthousiasme de la foule. Mais il y a aussi quelques incidents, comme les couplets osés chantés par les soldats.
Et voilà qu’au grand dam de César, après le troisième triomphe, Cléopâtre débarque à Rome avec un enfant en maillot à la traîne.
Cléopâtre
Cléopâtre, insupportable délice… L’aimer ? Jamais de la vie ! Qui donc a pu s'imaginer que je l'aimais ? La trouver amusante, certes oui, en tout cas au début, attrayante parfois, utile toujours, diablement utile…
Bien trop utile, hélas, pour un homme las de se battre jusqu'à l'épuisement pour arracher chacune de ses conquêtes. Et qui voyait à sa disposition le moyen d'assujettir un pays prodigieusement riche, d'en faire la base pour de nouvelles conquêtes et de refermer enfin le cercle de l'empire autour de Rome, de l’Occident à l'Orient !
Cléopâtre : un raccourci. Cléopâtre : un potentiel de richesses immenses. L'enfant prodige que j'avais faite reine et qui par la suite s était révélée une femme hystérique, envahissante, forcenée, perverse dans son imagination débridée, naïve dans son souci de me plaire, de me garder et de m'asservir.
Étonnant mélange de qualités et de défauts, de talents précieux et de faiblesses : intelligence aiguë et ingénuité confondante. Spirituelle, amusante, fanatique et ennuyeuse. Telle est la Cléopâtre que je connus.
Reine d'Égypte par la grâce de Caesar. Je plains Antoine qui, après en avoir été longtemps jaloux (il voyait en elle une rivale), voulut m'imiter, sans savoir quel fruit empoisonné il cueillait. Mais au fond ces deux-là étaient faits pour s'entendre… ou pour ne pas s'entendre, comme on préférera.
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