Un enfant a son rêve    Gérard Caron

 
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Chaque enfant est unique, et en naissant, il porte cachés en lui une force, un idéal, une vocation, un rêve, un appel à être ce qu’il doit être.

Selon le rêve, les caractéristiques et le tempérament de l’enfant, il est possible de mieux le comprendre, afin d’interagir pour l’aider, lui et son groupe, à vivre en harmonie.

Il existe un fossé énorme entre éduquer un enfant et le valoriser pour ce qu’il est. À nous de découvrir son rêve et ce qu'il est vraiment.

Introduction



   Cher lecteur, chère lectrice,



    En lisant cet ouvrage, vous vous apprêtez à vivre un merveilleux voyage, une expédition mouvementée dans le Monde de l’Enfant, mais toute ressemblance avec Disneyland serait pure coïncidence !


    Vous serez invités à explorer la vie, car l’enfant symbolise tout ce qui existe de plus vivant.


    Incidemment, point n’est besoin d’être parent ou enseignant pour lire ce livre, même s’il s’adresse d’abord à ces deux groupes de lecteurs. Toute personne qui se donne le droit d’avoir un coeur d’enfant, qui prend le temps de vivre et de s’amuser au jeu de la connaissance de soi découvrira la raison d’être de ce livre pratique : reconnaître en soi le petit être qui demande à vivre, à être libre, qui désire explorer toutes les forces qui l’entraîneront, au hasard des situations, à expérimenter ce que ses qualités et ses défauts lui commandent par nécessité intérieure.


    Cet ouvrage se veut un plaidoyer en faveur de la découverte du rêve de l’enfant. À l’instar de cet être assoiffé d’action, nous avons tous besoin de nous réaliser dans un travail, dans une activité professionnelle, artistique, ludique ou autre.  Au soir de notre vie, nous nous sentirons encore tenaillés, déchirés même, faute d’avoir accompli ce que l’enfant intérieur désirait accomplir.


    C’est une nécessité de se réaliser intégralement dans tout ce que l’on est : corps, âme, esprit. On comprendra donc l’urgence, en éducation familiale et scolaire, de s’occuper des graines déposées dans le coeur de l’enfant et qui ne demandent qu’à s’épanouir, telle une fleur s’ouvrant à l’apparition des premiers rayons du soleil.


    Tout au long de ce livre, deux thèmes vont continuellement se chevaucher, tels d’inséparables amis : l’accompagnement et les tempéraments de l’enfant.  Ils seront à la fois la matière de base et la voie royale, toutes deux indispensables afin de pouvoir atteindre l’être intime de l’enfant.


    Mais attention ! La connaissance profonde de l’enfant comporte un risque majeur : celui de se connaître soi-même, de se sentir entraîné à affronter ses propres tendances, ce qui peut provoquer une remise en question partielle ou complète de nos méthodes éducatives habituelles. « Le danger croît avec l’usage », lit-on sur la publicité anti-tabagique.  Il en sera de même tout le long des chapitres de ce livre volontairement tendancieux. Plus on lira, plus on sera appelé à réfléchir en examinant profondément à l’intérieur de soi, les forces innées qui ont été déposées à notre naissance, ainsi que l’usage que nous en avons fait.


    Les quatre tempéraments vivent en nous depuis notre conception.  Nous en sommes-nous préoccupés ? Les avons-nous apprivoisés ou canalisés ? Avons-nous été le compagnon idéal de notre propre croissance ?


    Le regard éducatif que l’on portera sur la théorie modernisée des tempéraments de l’enfant nous fera cheminer, par-delà de notre connaissance des enfants, dans un questionnement de l’enfant qui sommeille en nous. Jamais ce ne sera théorique. Toujours nous serons personnellement invités, comme lecteur et lectrice, à nous confronter à nous-mêmes, à ce que nous sommes.


    À travers l’éducation de la personnalité enfantine, nous voyagerons dans l’intimité de notre propre univers, celui de l’adulte redevenu enfant, et nous serons guidés par un type de psychologie transpersonnelle qui démontrera sa pérennité depuis l’origine de la connaissance de soi.


    Il se peut que l’auteur de ces lignes paraisse parfois tranchant, décapant même.  Je m’en excuse, en tant que chef de cette expédition quasi culinaire.  Mais l’oignon espagnol ne fait-il pas pleurer au moment où on le coupe ? Pourtant, comme il est savoureux quand, après la cuisson, on le goûte dans une sauce odoriférante !



    Bon voyage à tous et à toutes !





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