Le moulin Frappier
Pas d’héritier pour le domaine du moulin Frappier.
À qui sera-t-il cédé ?
Qui sont ces gens qui ne réussissent pas à s’entendre ?
Découvrez-les, vous admirerez leur courage, assurément !
Cet ebook contient les deux tomes de ce livre captivant.
Vous aimerez, assurément !
Sommaire
Introduction
Victoire n’accepte pas sa nouvelle bru
La mère de Geneviève la visite
Une belle noce
Des lendemains plus heureux que d’autres
Il lui faut un souffre-douleur
Quelques reproches
La découverte de Télémaque
Un fils !
Mise au point
Un accident au moulin
Va-t-il mourir ?
La meule qui a tué son mari
Méchante maman !
Une visite au notaire
Un an de deuil
Ils finiront par t'empêcher de m'aimer !
Arrivés à Paris
Le point d’Alençon ?
Que vaut cette dentelle ?
Le notaire au moulin
Geneviève, son travail et son fils
Une offre méritée
Pourquoi me rend-il visite ?
Les grands parents s’impatientent
Le vieux cousin à Paris
La « première maison » arrive trop tard
De la visite non voulue
Au vol !
À l’honneur
La remise des médailles
DEUXIÈME VOLUME
La vie à Paris
Les 21 ans de Jean-Frappier
À dater d'aujourd'hui, tu es un homme
Vouloir faire épouser Clotilde
Un retour au moulin Frappier
Que c'est beau !
Un maître-meunier ?
Reprendre un aspect hospitalier
La famille Reynold arrive au moulin
Jean doit y voir clair
La mer
Les deux jeunes filles
Jean parle à Clotilde
Jean se confie à sa mère
Saurin, au feu !
L’annonce du départ
Un nouveau moulin
La vie à Paris
Renée vient faire une annonce
Lui rendre sa parole
Le voyage en Italie
Renée bouleverse Simplicie
Simplicie malade
Elle revient au manoir
Jean et sa mère au moulin
Renée fait ses excuses à Simplicie
Permission refusée
Conclusion
Épilogue
Des livres captivants
Introduction
Les deux cloches de l'église de Haville jetaient dans l'air ensoleillé de midi leurs derniers tintements inégaux, lorsque la Quesnelle, comme on l'appelait dans le pays, Victoire Beauquesne, de son véritable nom, mit la clef dans la serrure de la porte, au moulin Frappier.
Son homme venait à quelques pas derrière elle, traînant un peu la jambe par habitude de paysan accoutumé aux sabots, et qui n'aime guère les souliers de cuir.
Elle entra résolument, de l'air de quelqu'un qui connaît son affaire, et sans prendre le temps de s'asseoir, ou seulement de respirer, elle alla à l'armoire, pour y reprendre sa coiffe et son tablier de tous les jours.
Beauquesne, moins pressé de quitter ses habits du dimanche, se dirigea vers le fauteuil de paille à coussin de duvet qui trônait au coin de la cheminée, et s'y laissa tomber d'un air dolent.
Il n'aimait point les marches précipitées qu'on fait le long des grands chemins, au soleil, les bras ballants, pendant que les cloches sonnent l'évangile, ou quand la faim vous pousse à grands pas vers le logis, pour le coup de midi.
Ce qu'il aimait, c'étaient les courtes promenades dans les sentiers ombreux et humides, quand on s'en va défouir des pommes de terre, à raison d'un boisseau par cinq heures de travail, ou bien examiner la luzerne, plus haute d'un bon doigt que la veille.
Simon Beauquesne n'était point de ceux qui redemandent du travail quand leur tâche est finie. Non. Il aimait mieux se reposer, et n'est-ce pas bien naturel ? Ce jour-là, estimant qu'avoir mis ses habits du dimanche pour aller à l'église bien qu'on fût en semaine, et avoir entendu la messe des morts pour le bout de l'an de son oncle Frappier, suffisait à une âme chrétienne.
Il s'assit au coin du foyer éteint, son bâton entre ses jambes, et ferma les yeux de satisfaction, en pensant qu'il n'aurait plus rien à faire de toute la journée.
— Eh bien, grommela Victoire, tout en se défaisant avec activité de ses beaux atours, où donc est la Mélie ? Est-ce que le feu ne devrait pas être allumé, la soupe dessus, et depuis beau temps ? Cette fainéante sera allée voir le service à l'église, comme si les bouts de l'an étaient faits pour que les domestiques s'amusent !
La Mélie rentrait en ce moment par la porte du jardin, toujours ouverte même quand les maîtres absents ont emporté la clef de la porte qui donne sur la rue. Une cruche de cuivre sur l'épaule, rouge, essoufflée, elle s'avança jusqu'au milieu de la salle, fit glisser adroitement le long de son bras la longe de cuir qui retenait la cane en équilibre et la déposa sur le sol, sans que le lait écumant eût dépassé d'une goutte l'orifice rétréci du vase.
— D'où viens-tu, coureuse ? gronda Victoire.
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dentelle au fuseau, manoir et moulin, qui épouser, grands-parents malcommodes et gris, s’installer à Paris, souffre-douleur, vol d’un bien précieux, Le moulin Frappier, Henry Gréville
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