où ? sous la neige de Edith Wharton
où ? sous la neige de Edith Wharton
Misère, maladie et pauvreté à une certaine époque au Massachusetts.
Un sujet triste mais raconté d'une façon très originale par une romancière digne de ce nom.
Auriez-vous aimé vivre à cette époque ?
Sommaire
Prologue
Introduction
La vie à Starkfield, Massachusetts
Ethan Frome ?
Comment s'en rapprocher ?
La tempête
Le jeune Ethan
Mattie danse
La danse terminée
Le retour à la maison
Oups !
Que veut Zeena ?
Seuls pour la première fois
Le souper en tête à tête
La soirée tant attendue
Le lendemain
Zeena est de retour
Une servante ?
L'argumentation continue
Le drame
Congédier Mattie ?
Mattie s'en va
La route est longue
Glissades en luge
Après
Chez les Frome
La vérité
Mot de la fin
Des livres captivants
Prologue
Cette nouvelle en français a été publiée en trois parties dans La revue de Paris en 1912, sous le titre « Sous la neige » de Edith Wharton.
Ce livre avait été écrit en 1911 et depuis, publié plusieurs fois en anglais sous le titre de « Ethan Frome ». Un DVD a aussi été produit en anglais.
Elle est l’auteur de plusieurs livres dont un prix Pulitzer 1921 pour The Age of Innocence. (Wikipedia)
Plaque apposée au no 53 de la rue de Varenne à Paris, où Edith Wharton habita de 1910 à 1920
de Wikimedia Commons / Mu
Introduction
Cette histoire, c'est brin à brin, et par maintes gens, qu'elle m'a été contée. Et, comme il arrive d'habitude en pareil cas, j'ai entendu chaque fois une version nouvelle.
Si vous connaissez Starkfield, bourgade perdue dans la partie montagneuse du Massachusetts, vous aurez certainement remarqué son bureau de poste. C'est une construction qui date de la fin du XVIII siècle, en briques rouges, avec un fronton de bois peint en blanc et un péristyle à colonnes.
Ce petit édifice classique se dresse au milieu de la Grande Rue, entre la banque et la pharmacie : beaucoup de villages de la Nouvelle-Angleterre en possèdent un semblable. Matin et soir, les habitants de Starkfield et les fermiers des environs s'y rassemblent, à l'arrivée du courrier. Parmi eux, vous n'avez pas été sans remarquer la haute taille et le visage tragique d'Ethan Frome. C'est là que je le vis moi-même pour la première fois, voici quelques années.
Bien que cet homme ne fût plus qu'une ruine, sa physionomie se détachait parmi les autres. Ce n'était pas sa haute taille qui le désignait à l'attention, puisque les Américains de vieille race ont très fréquemment cette stature élancée et mince, mais plutôt sa prestance et sa démarche.
Son regard était à la fois triste et volontaire. Il conservait, en dépit d'une claudication manifeste, quelque chose de vigoureux. Son visage sévère, hâlé, fatigué par le rude travail des champs, était d'une indicible mélancolie. Ses cheveux grisonnants, ses yeux glacés, lui donnaient l'aspect de la vieillesse. Et je m'étonnai lorsqu'on m'apprit qu'il n'avait guère passé la cinquantaine.
Ce fut Harmon Gow qui me renseigna sur son âge. – Harmon Gow avait autrefois conduit la diligence allant de Starkfield au gros bourg de Bettsbridge, à l'époque où n'existaient pas les tramways électriques. Il connaissait sur le bout du doigt la chronique intime de toutes les familles qui habitaient ou avaient habité le long de son ancien parcours.
– Il a cette tête-là depuis son accident, me dit-il, hachant ses phrases au gré de ses souvenirs. Et il y aura en février prochain, vingt-quatre ans que la chose est arrivée...
Ce fut lui aussi qui me narra l'origine de la terrible cicatrice rouge barrant le front d'Ethan Frome. Elle datait de l'accident qui, du même coup, lui avait tordu et noué tout le côté droit, le faisant ressembler à un vieux chêne foudroyé.
Mots clés :Des légendes Canadiennes, Honoré Beaugrand, chasse-galerie, loup-garou, bête à grande queue, MacLoune, Le père Louison, fleuve Saint-Laurent, fleuve St-Laurent, Repentigny, Lavaltrie, Gatineau
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