Les Campagnes du Canada

 

Vous rappelez-vous de votre histoire sur les Canadiens français ?

Leur histoire dans leur campagne où ils n'arrivaient pas à joindre des deux bouts ?

La révolte des Patriotes ?

L'exode vers les États-Unis ?

Voilà un roman très intéressant qui pourra rafraichir vos connaissances.

Sommaire


Prologue

Lavaltrie

Les voyageurs

Pierre

Le retour au pays

Le fantôme de l'avare

La fenaison

Deux braves coeurs

Pierre et Jeanne

Doubles projets

L'histoire des Girard

1837 Les Patriotes

Fuir et se cacher pour éviter la mort

Fuir vers les États-Unis

De retour au Canada

Girard et Montépel

Pendant ce temps

Père et fils

Séparation

Le vieillard se meurt

2è partie : Les filatures de l'étranger

L'émigration canadienne aux États-Unis

L'expatriation

Le voyage

Les voies ferrées

Fall River, Massachusetts

Le travail

La filature

L'organisation

Les salaires dans les filatures

Le 24 juin 1874

Invitation à la fête de la Saint-Jean-Baptiste

Michel visite le docteur à Contrecoeur

Michel Dupuis

L'incendie du Granite Mill

La réunion

Épilogue

Des livres captivants



Note à propos de la couverture : Les Patriotes à l’assemblée des six-comtés le 23 oct. 1837 (les six comtés étant Richelieu, Rouville, Saint-Hyacinthe, Chambly, Verchères et l’Acadie). Présidé par Louis-Joseph Papineau, les frères Nelson, etc. Wikipedia



Lavaltrie


En descendant le Saint-Laurent, à dix lieues plus bas que Montréal, on voit gracieusement assis sur la rive gauche du grand fleuve, un joli village à l'aspect incontestablement normand.


Baptisé du nom de ses fondateurs, le bourg Lavaltrie fut jadis le lieu de résidence d'une de ces vieilles et nobles familles françaises qui émigrèrent en grand nombre au Canada vers le milieu du XVIIe siècle.


Le fleuve, séparé quelques milles plus haut par l'île Saint-Sulpice, se rejoint ici, et s'élargissant tout à coup, fait de Lavaltrie une pointe couverte de sapins centenaires qui forment un des sites les plus pittoresques du Canada français.


À quelques arpents du rivage, un petit îlot où le gouvernement a, depuis quelques années, placé un phare, ajoute ses bords verdoyants au tableau enchanteur qui éblouit les regards de tout amateur des beautés de la nature.


De l'autre côté du fleuve, à une lieue à peu près, on découvre le village de Contrecoeur, rendu à jamais historique par le nom et les brillants exploits de ses fondateurs.


On voit plus bas, en suivant toujours le cours du Saint-Laurent, le clocher lointain de Lanoraie, village aussi célèbre par les luttes continuelles que ses habitants eurent à soutenir contre les féroces Iroquois.


On était à la mi-juin 1872. À égale distance, entre les églises de Lavaltrie et de Lanoraie, un canot monté par six hommes refoulait lentement le courant du fleuve. La lassitude qui se lisait visiblement sur les traits bronzés des voyageurs1, témoignait d'une longue route. Leurs bras appesantis ne manoeuvraient qu'avec peine les avirons qui, d'ordinaire, leur paraissaient si légers.


À l'arrière du canot, et évidemment chargé de conduire l'embarcation, un jeune homme de 20 à 22 ans tenait avec habileté l'aviron qui lui servait de gouvernail.


Son vêtement, moitié français moitié indien, dénotait cependant chez lui de certaines prétentions à l'élégance, car ses guêtres brodées de graines de verroterie multicolore démontraient qu'une main de femme avait passé par là. D'une figure mobile et passionnée, il était facile de voir, dans tous ses mouvements, la supériorité de l'intelligence et l'habitude du commandement.


Ses compagnons, vêtus de vareuses en flanelle rouge ou bleue, portaient de larges ceinturons en cuir, où brillait l'inséparable couteau du voyageur canadien.


...

Mots clés : Les Campagnes Canadiennes, Honoré Beaugrand, Les patriotes, Saint-Charles sur le Richelieu, fleuve Saint-Laurent, fleuve St-Laurent, Repentigny, Lavaltrie, Contrecoeur, Fall River Massachusetts, Louis Papineau, rébellion, la fête nationale des canadiens français, 24 juin 1874,

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