Je pense que vous allez rire à certains passages. Des personnages pittoresques

Quelques faits cocasses qui sauront vous plaire.

Découvrez-les : Il s’agit de Oneille, Grelot, Drapeau, Chouinard, Cotton, Dupil, Grosperrin, Cardinal, Marcel Aubin, Dominique, Burns et George Lévesque.

Vous vous y attacherez vous aussi.

Sommaire

Préface-dédicace

Introduction

ONEILLE

Autre anecdote

Une autre

Même les augustes personnages

Dans son atelier de coiffeur

L’odeur

Un jeune tente la partie

Les pompiers

L’année du grand choléra

GRELOT

Il s’appelle Michel Langlois

On l’appelle Grelot

À 40 ans

Au journal

Sur la rue Saint-Jean

Son voyage à Montréal

Chez l’avocat

DRAPEAU

Un vieux détraqué

Son grand-père

Son père, Pierre

Charles Drapeau

Le vieux patriote

CHOUINARD

De Québec à Gaspé

Au collège

Heureux de voir Chouinard

Son langage télégraphique

La prière de Livier

La chanson maintenant

Sur la route

COTTON

Vers la résidence de l’ermite

Au sommet

Un être singulier

DUPIL

Procès

Et une affaire romanesque

Sa ferblanterie

Le pari

J’suis pas père

GROSPERRIN

Lithographiée à Londres

Le chant

Le poète

Le seul poète de l’univers

Célèbre

CARDINAL

Des phrases solennelles

Il n’aime pas Ottawa

MARCEL AUBIN

Ses rimettes

Le survenant

Le repas chez nous

Avec le vieux roublard spirituel

DOMINIQUE

La petite frégate

Chaloupier

Réhabiliter la frégate

Ça recommence

Une liste d’invités

Mon clerc-étudiant s'amuse

Les Juifs m’ont pris

BURNS

Le rencontrer

Mais que veut-il ?

Un type étonnant

Trente-sous Burns

À bord du Québec

Du hareng

Chez l’avocat-professeur

Le violon

La veuve et sa fille

GEORGE LÉVESQUE

Une prouesse d’élections

La pêche

Velours ou cuir ?

Son voyage en Europe

Conclusion

Des livres captivants

Mot de la fin

Note à propos de la couverture : La photo de fond est celle du livre à partir duquel cet ebook est tiré.

Prologue

Cet ebook est tiré d’un livre qui a été publié en 1943 par la Librairie Beauchemin Limitée, à Montréal, QC. Il s’intitulait et se nomme encore : Originaux et Détraqués / 12 Types Québecquois, de Louis Fréchette. 

Ce livre avait été enregistré à l’acte du Parlement du Canada, en l’année 1892, par Louis Fréchette, au bureau du Ministère de l’Agriculture, à Ottawa.

L’auteur Louis Fréchette (1839-1908) est un écrivain, poète et homme politique. Il est né à Lévis, QC. Il a écrit plusieurs poèmes et plusieurs contes et nouvelles don L’Iroquoise du lac Saint-Pierre, La Noël au Canada, Le Rêve d’Alphonse et plusieurs autres, publiés à titre posthume.

Cet ebook vous dépeint des hommes soit originaux, soit détraqués. Il vous fera sans doute rire ou sourire. Il s’agit de Oneille, Grelot, Drapeau, Chouinard, Cotton, Dupil, Grosperrin, Cardinal, Marcel Aubin, Dominique,Burns et George Lévesque. Vous vous y attacherez vous aussi.

Louis Fréchette (1839-1908)

de Bibliothèque et Archives Canada

Préface-dédicace

À mon très cher et très distingué compagnon d’enfance,

James D. Edgar,

député au Parlement fédéral.

Mon cher ami,

Pendant que j’écrivais ce petit livre, tout rempli et pour ainsi dire tout palpitant de souvenirs qui nous sont communs, ton nom est venu tant de fois se mêler joyeusement à ces réminiscences, que, au moment de rédiger une préface, je le retrouve tout naturellement sous ma plume.

Qu’il y reste, même sans ta permission !

En même temps que le livre te rappellera des lieux, des noms et des incidents sans doute plus ou moins frustes dans ta mémoire, la préface te parlera des chaudes et naïves amitiés du temps passé.

Il me semble que, par cela même, elle te fera mieux reconnaître les horizons décrits, elle te peindra plus frappantes et plus vraies les scènes évoquées, elle te donnera plus vive et plus sincère la vision rétrospective des choses envolées.

Ces évocations sont, du reste, mon cher Edgar, notre seule chance de revivre un peu nos premières années. Car les lieux mêmes, autant dans leur aspect physique que dans leur physionomie morale, sont bien changés.

...

Introduction

Pourquoi, lorsqu’on parle de Québec, est-on toujours porté à dire « la bonne vieille ville » ?

Cela n’est certainement pas dû à ses traditions guerrières et chevaleresques, ni à l’aspect grandiose de son site presque sans rival au monde – pas plus qu’à la physionomie quelque peu rébarbative que lui prêtent sa menaçante citadelle et sa longue ceinture de canons accroupis comme des dogues.

Cela n’est pas dû non plus à ses ruelles étroites et tortueuses, où les trottoirs ont l’air de se tasser le long des murailles pour laisser passer les piétons sur la chaussée.

Non, ce titre de « bonne vieille ville », qui réveille on ne sait quelle idée de bonhomie familière et douce, Québec le doit principalement aux mœurs patriarcales, pour ne pas dire à l’allure un peu surannée de sa population.

Nulle part ailleurs ne rencontre-t-on, si nombreux et si caractérisés, ces respectables citadins aux habitudes régulières comme un mécanisme de jaquemart, flottant dans ces longues redingotes aux basques pendantes, si fort en vogue il y a quarante ans. Bons bourgeois cravatés à la polonaise, qu’on dirait descendus tout d’une pièce de ces moulures bronzées dont Plamondon encadrait ses toiles vigoureuses, et Théophile Hamel ses portraits aux fins coups de pinceau.

...