Arrivé en mai et Juin au Canada

 
 

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19 MAI 1535


Cartier met à la voile pour son deuxième voyage


François I, satisfait du résultat des découvertes de Cartier, lui donna des pouvoirs plus étendus et l'autorisa à faire un second voyage.


Philippe de Chabot, grand amiral de France, s'exprime comme suit dans la commission qu'il adresse à Cartier :


« Il le charge de conduire, mener et employer trois navires équipés et avictuaillés chacun pour quinze mois, au parachèvement de la navigation des terres commencées à découvrir outre les terres neuves, et en icelui voyage essayer de faire et accomplir ce qu'il a plu au roi commander et ordonner ».


Cartier arma donc : la Grande-Hermine, de 120 tonneaux, la Petite-Hermine, de 60, et l'Émérillon, de 40. La flottille comptait 110 hommes d'équipage. Le départ fut précédé d'une imposante cérémonie que Cartier décrit :


« Le dimanche, dit-il, jour de fête de la Pentecôte, seizième jour de may, au dit an 1535, du commandement du capitaine et du bon vouloir de tous, chacun se confessa, et reçûmes tous ensemble notre Créateur en l’église cathédrale du dit Saint-Malo, après lequel avoir reçu, nous fûmes nous présenter au choeur de la dite église devant le révérent père en Dieu, monsieur de Saint-Malo, lequel en son état épiscopal nous donna sa bénédiction ».


Le mercredi suivant, 19 mai 1535, la flottille mit à la voile. La traversée fut orageuse et les navires ne purent se réunir que le vingt-six juillet au havre du Blanc-Sablon.


Cartier commença ensuite l'exploration des côtes. Quand il eut atteint l'extrémité de l'île d'Anticosti, les deux sauvages, Taignoagny et Domagaya, amenés en France, reconnurent les lieux.


Le 15 septembre, Cartier était en vue de la bourgade de Stadaconé, aujourd'hui Québec. Le chef Donacona le reçut fort amicalement et manifesta le désir d'entendre la grosse voix de l'artillerie, dont lui avaient parlé les deux sauvages qui servaient d'interprètes. Cartier tira une douzaine de coups de canon.


« Les sauvages furent si étonnés, dit le capitaine historien, qu'ils pensaient que le ciel fût chu sur eux, et se prirent à hurler et hurler si très fort qu'il semblait qu'enfer y fût vidé ».


C'était la première fois que le bruit du canon retentissait sur les eaux de la rade de Québec.




Cartier fait entendre aux sauvages la grosse voix de l’artillerie

 

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