Des escarmouches, des attaques, de nouveaux alliés, les manèges pour y arriver, etc.
Auriez-vous agi de la même façon ?
Voyez comment Cortez s'y est pris.
Des escarmouches, des attaques, de nouveaux alliés, les manèges pour y arriver, etc.
Auriez-vous agi de la même façon ?
Voyez comment Cortez s'y est pris.
Sommaire
Prologue
Les forces en jeu
Une escarmouche
Attaquer une première ville
Une attaque
De nouveaux alliés
Porter les vaisseaux
L'obstination d'un chef
Un des chefs veut se parer de ses plumes
Terreur en attendant la construction des brigantins
Un premier revers
Du secours se présente
Des soldats veulent la mort de Cortez
Comment Cortez s'y prend
Une autre désobéissance
Les brigantins sont prêts
Attaqués en canots
Tant qu'à y être
Sandoval est encerclé
On change de poste
Ça prend une autre façon de faire
Les manigances des Mexicains
L'offre de paix
Paix refusée
Pris au piège
Enlevés par les Mexicains
Les Mexicains célèbrent leur victoire
Un autre manège
Les nouvelles recrues
Arrivée dans la ville
La contre-attaque
Trois jours d'accalmie
Rupture du traité
Les pourparlers
L'empereur essaie de se sauver
L'empereur se fait prisonnier
L'empereur et l'impératrice
Au tribunal d'Espagne
Honneur à Cortez
L'avidité des vainqueurs
Maltraité à son retour
Mot de la fin
Des livres captivants
Note à propos de la couverture : Espagnol et ses vaisseaux. De quiaztli.over-blog.com
Les forces en jeu
Les Mexicains, informés depuis longtemps des préparatifs de Cortez, avaient des troupes nombreuses derrière une montagne voisine, dont plusieurs défilés rendaient le passage fort difficile si ces peuples avaient connu l'art des retranchements.
2,000 Tlascalans eurent ordre de nettoyer les chemins, et pendant l'espace de deux lieues qui restaient jusqu'au sommet de la montagne, on continua de marcher aussi tranquillement que sur les terres de Tlascala.
De la hauteur où l'on était parvenu, on découvrait dans l'éloignement, le grand lac de Mexico. Le général ne manqua point d'exciter ses troupes par le souvenir des richesses qu'elles y avaient laissées et des injures qu'elles avaient à venger.
La fumée qu'on remarquait dans les bourgades, et qui passait successivement de l’une à l'autre, fut prise pour un avis que les Mexicains se donnaient de l'approche de l'armée. On n'avança pas avec moins de résolution, quoique par des chemins fort rudes et dans l'épaisseur des bois. Enfin l'armée ennemie s'offrit de loin dans la plaine.
Les Espagnols poussèrent des cris de joie, et les Tlascalans entrèrent dans une espèce de fureur que Cortez eut beaucoup de peine à modérer. L'ennemi était en bataille au-delà d'une grande ravine formée par les eaux qui tombaient impétueusement des montagnes. On la passait sur un pont de bois que les Mexicains auraient pu rompre. Mais Cortez apprit par la suite qu'ils l'avaient conservé dans le dessein d'attaquer les Espagnols au passage.
Cependant, à peine eurent-ils reconnu la nombreuse armée qui les menaçait que, le courage paraissant leur manquer pour la défense de leur poste, ils firent leur retraite avec beaucoup de précipitation. Comme ils s'étaient dérobés presque tout d'un coup à la faveur des bois, sans qu'on pût juger si ces apparences de crainte ne couvraient pas quelque artifice, Cortez ne diminua rien de ses précautions.
Une escarmouche
Il se crut fort heureux en observant les bords escarpés de la ravine, qu'on ne lui disputât point le passage du pont. Sa cavalerie qu'il fit passer la première, n'alla pas loin sans découvrir les ennemis. Ils s'étaient ralliés derrière les bois.
Mais l'approche des chevaux et quelques décharges de l'artillerie, que Cortez avait fait poster sur un bord élevé de la ravine, leur firent oublier toutes leurs ruses pour s'abandonner à la fuite. Toute l'armée ayant passé le pont avant la nuit, se logea dans un bourg désert sans autre précaution que de placer des corps-de-garde à toutes les avenues.
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