IVANHOÉ

 

Au temps de Robin des Bois et de Richard Coeur de Lion, on retrouve également le vaillant Ivanhoé.


Voyez comment les combats se faisaient à cette époque.


Découvrez ces hors-la-loi qui habitaient les forêts et ce que l’on leur reprochait.


Voyez pour quelles femmes Ivanhoé a dû se battre et ce qu’il a subi durant ces batailles.


Revivez cette époque, vous apprécierez très certainement !

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Sommaire


Introduction

La malédiction de saint Withold

Se rendront-ils chez Cédric ?

Le prieur Aymer

Cédric le Saxon

Cédric n’est pas d’humeur

Le repas offert

Rowena, la beauté saxonne

Hospitalité à un juif

Sauver le juif ?

Vers les cellules

Quitter cet endroit

Le tournoi s’organise

La foule arrive

L’entrée de la lice

Les 5 chevaliers

Qui est le chevalier Déshérité ?

Qui sera l’élue ?

Les parts distribuées

Gurth doit revenir au camp

Les jeux sont attendus

Son chef rudement serré

Ivanhoé, l’honorable chevalier

Que les archers tirent

Le prince Jean reçoit

Fin du long festin

Réunir les membres épars de la cabale du prince

Trouver un refuge

Obtenir son admission

Rivalité

Des chansons

Mais où était Ivanhoé ?

Un obstacle à son projet

Une embuscade

Locksley se rend chez l’ermite

Emprisonnés

Les prisonniers

S’en prendre au juif

Qu’adviendra-t-il de ce juif ?

De Bracy et lady Rowena

Daigne sourire à mes voeux

De la visite pour la captive

La menace de Rébecca

Des échanges de lettres

La réponse à cette missive

Le moine au château

Un échange

Attaque les Normands !

Qu’en est-il d’Ivanhoé ?

Soigner Ivanhoé

L’attaque du château

Rébecca raconte le déroulement

Capitulation ou bataille ?

Front-de-Bœuf se meurt

Donner l’assaut final

À la recherche de son ami

Le partage du butin

Lady Rowena parait

Où as-tu trouvé ton prisonnier ?

L’abbé de Jorvaulx

Le partage

Du côté du prince Jean

Le juif Isaac d’York

Isaac se présente avec sa lettre

Faites venir ce commandeur !

Malvoisin et Bois-Guilbert

Une cour de justice ?

Le plaidoyer

Le plaidoyer de la victime

La défense de Rébecca

La sentence

Qu’advientra-t-il de Rébecca ?

Vos paroles sont amères

Le chevalier noir

L’attaque surprise

Les nouveaux arrivants

La cérémonie funèbre au château

L’accueil au château

L’apparition

La vie ou la mort de Rébecca

Vaillance et loyauté

Conclusion

Comment je traduisis le roman d’Ivanhoé



Introduction



Dans ce charmant district de la joyeuse Angleterre qu’arrose le Don, s’étendait, aux jours reculés, une vaste forêt qui couvrait la plus grande partie des montagnes pittoresques et des riches vallées qui se trouvent entre Sheffield et la gracieuse ville de Doncaster.


Les restes de ces bois immenses sont encore visibles aux environs du beau château de Wentworth, du parc de Warncliffe et autour de Rotherham. Là, autrefois, revenait le dragon fabuleux de Wantley.


Là, furent livrées plusieurs des batailles désespérées qui ensanglantèrent les guerres civiles des Deux-Roses. Là encore, fleurirent, aux anciens jours, ces troupes de vaillants outlaws (hors-la-loi) dont les actions ont été popularisées par les ballades anglaises.


Cette localité étant celle où se passe notre scène principale, consignons que la date de notre histoire se rapporte à une époque qui touche à la fin du règne de Richard Ier. Lorsque le retour de sa longue captivité était devenu un événement plutôt désiré qu’attendu par ses sujets désespérés, lesquels, pendant cet interrègne, étaient assujettis à toute espèce d’oppressions secondaires.


Les seigneurs, dont le pouvoir était devenu insupportable pendant le règne d’Étienne. Et que la prudence de Henri II avait à peine réduit à une espèce d’inféodation à la Couronne, ils avaient maintenant repris leur ancienne licence dans toute son étendue, méprisant la faible intervention du Conseil d’État d’Angleterre.


Fortifiant leurs châteaux, augmentant le nombre des gens qui relevaient d’eux, réduisant tout ce qui les entourait à une sorte de vasselage et s’efforçant, par tous les moyens possibles, de se mettre chacun à la tête de forces suffisantes pour jouer un rôle dans les convulsions nationales qui semblaient imminentes.


La position de la petite noblesse ou des franklins, comme on disait alors, qui, d’après la loi et l’esprit de la Constitution anglaise, avait le droit de se maintenir indépendante de la tyrannie féodale, devenait maintenant plus précaire que jamais.


Il est vrai que si, comme il arrivait habituellement, ils se mettaient sous la protection d’un des petits tyrans de leur voisinage, qu’ils acceptassent des charges dans son palais, ou s’obligeassent, par des traités mutuels de protection et d’alliance, à le soutenir dans ses entreprises, il est vrai, disons-nous, qu’ils pouvaient jouir d’un repos temporaire.


Mais ce devait être par le sacrifice de cette indépendance qui était si chère à tous les cœurs anglais, et en courant le hasard d’être enveloppés comme partisans dans toute expédition, si téméraire qu’elle fût, que l’ambition de leur protecteur le poussait à entreprendre.


D’un autre côté, les moyens de vexation et d’oppression que possédaient les grands barons étaient si étendus et si multiples, que jamais ils ne manquaient ni de prétexte ni de volonté pour poursuivre, harasser, pousser enfin aux dernières limites de la destruction ceux de leurs moins puissants voisins qui tentaient de se dégager de leur autorité, se reposant, pour leur salut pendant les dangers du temps, sur leur conduite inoffensive et sur les lois du pays.


Une circonstance, qui tendait surtout à rehausser la tyrannie de la noblesse et à doubler les souffrances des classes inférieures, dérivait particulièrement de la conquête de Guillaume, duc de Normandie.


Quatre générations s’étaient succédé et avaient été impuissantes à mélanger le sang hostile des Normands et des Anglo-Saxons et à réunir, par un langage commun et des intérêts mutuels, deux races ennemies, dont l’une éprouvait encore l’orgueil du triomphe, tandis que l’autre gémissait sous l’humiliation de la défaite.


Le pouvoir avait été complètement remis aux mains de la conquête normande, par l’événement de la bataille d’Hastings, et on l’avait appliqué, comme nous l’assure l’histoire, avec une main immodérée.


Toute la race des princes et des seigneurs saxons était, à peu d’exceptions près, extirpée ou déshéritée, et le nombre de ceux qui possédaient des terres dans le pays de leurs ancêtres, comme protecteurs de la seconde classe ou des classes inférieures, était extrêmement restreint.


La politique royale avait eu longtemps pour but d’affaiblir, par tous les moyens légaux ou illégaux, la force de cette partie de la population que l’on considérait, à juste titre, comme entretenant un sentiment de haine invétérée contre le vainqueur.


Tous les souverains de la race normande avaient témoigné la partialité la plus marquée pour leurs sujets normands. Les lois de la chasse et beaucoup d’autres, que l’esprit plus doux et plus libre de la Constitution saxonne ignorait, avaient été fixées comme un joug sur le cou des habitants subjugués, surcroît féodal, des chaînes dont ils étaient chargés.


À la Cour, ainsi que dans les châteaux des grands seigneurs, où la pompe et le cérémonial de la Cour étaient imités, la langue franco-normande était la seule en usage. Dans les tribunaux, les plaidoyers et les arrêts étaient prononcés dans la même langue.


Bref, le franco-normand était la langue de l’honneur, de la chevalerie et même de la justice. Tandis que l’anglo-saxon, si mâle et si expressif, était abandonné à l’usage des paysans et des serfs, qui n’en savaient pas d’autre.


Peu à peu, cependant, la communication obligée qui existait entre les maîtres du sol et les êtres inférieurs et opprimés qui cultivaient ce sol, avait donné lieu à la formation d’un dialecte composé du franco-normand et de l’anglo-saxon, dialecte à l’aide duquel ils pouvaient se faire comprendre les uns des autres.


Et de cette nécessité se forma graduellement l’édifice de notre langue anglaise moderne, dans laquelle l’idiome des vainqueurs et celui des vaincus se trouvent confondus si heureusement, et qui a été si heureusement enrichie par des emprunts faits aux langues classiques et à celles que parlent les peuples méridionaux de l’Europe.


J’ai jugé à propos d’exposer cet état de choses pour l’instruction du lecteur peu familiarisé avec cette époque, lequel pourrait oublier que, bien qu’aucun événement historique, tel que la guerre ou même l’insurrection, ne marquât, après le règne de Guillaume II, l’existence des Anglo-Saxons, comme peuple à part.


Néanmoins, les grandes distinctions nationales qui existaient entre eux et leurs conquérants, le souvenir de ce qu’ils avaient été autrefois et la conscience de leur humiliation actuelle continue, jusqu’au règne d’Édouard III, à tenir ouvertes et saignantes les blessures infligées par la conquête, et à maintenir une ligne de démarcation entre les descendants des Normands vainqueurs et des Saxons vaincus.


Le soleil se couchait sur une riche et gazonneuse clairière de cette forêt que nous avons signalée au commencement de ce chapitre. Des centaines de chênes aux larges têtes, aux troncs ramassés, aux branches étendues, qui avaient peut-être été témoins de la marche triomphale des soldats romains, jetaient leurs rameaux robustes sur un épais tapis de la plus délicieuse verdure.


Dans quelques endroits, ils étaient entremêlés de hêtres, de houx et de taillis de diverses essences, si étroitement serrés, qu’ils interceptaient les rayons du soleil couchant. Sur d’autres points, ils s’isolaient, formant ces longues avenues dans l’entrelacement desquelles le regard aime à s’égarer, tandis que l’imagination les considère comme des sentiers menant à des aspects d’une solitude plus sauvage encore.


Ici, les rouges rayons du soleil lançaient une lumière éparse et décolorée, qui ruisselait sur les branches brisées et les troncs moussus des arbres. Là, ils illuminaient en brillantes fractions les portions de terre jusqu’auxquelles ils se frayaient un chemin.


Un vaste espace ouvert, au milieu de cette clairière, paraissait avoir été autrefois voué aux rites de la superstition des druides. Car, sur le sommet d’une éminence assez régulière pour paraître élevée par la main des hommes, il existait encore une partie d’un cercle de pierres rudes et frustes de colossales proportions.


Sept de ces pierres se tenaient debout, les autres avaient été délogées de leur place, probablement par le zèle de quelque converti au christianisme, et gisaient, celles-ci renversées près de leur premier site, celles-là poussées jusque sur la déclivité de la colline.


...

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