Benjamin à la campagne
Épis de blé
Un peu folle ?
Une chambre Wow !
Chez Benjamin
La voisine apporte la bouffe
La dispute
Le levreau
En pension à Montréal ?
À manger que chez les voisins
Son père arrive
La vérité lui est dite
Sur le plateau
La discussion
Le laisser seul à son anniversaire ?
L'achat des effets scolaires
Caroline revient avec les achats
La belle-mère ne sera pas de la fête
La maman lièvre n'est plus
Le matin de l'anniversaire
À la fête
Au Mont Tremblant
Sophie est aux anges
Revoir ses amis à Montréal
Visite à l'institut de cardiologie
De retour avec cette femme
À l'école du village
Isabelle, la belle-soeur
Sophie ne va pas mieux
Le sida ?
L'épouse rejetée
Invitation à Marie
Marie accepte
Sophie en Suisse
Charles veut savoir
Chez Charles
Le détective cherche Sophie
Elle signe sans problème
Des plans pour l'avenir ?
Les confidences
Accident en autobus scolaire
Le lendemain
À l'hôpital
Isabelle rencontre la nouvelle Sophie à Lausanne
La nouvelle entreprise de Sophie
La demande officielle
Éléonore souffre
Enfin à la maison
Où est Lutino ?
Chez le vétérinaire
Elle au secondaire, eux au primaire
Sophie et Charles
Arrivés au Québec
Le sida l'emporte
Charles s'installe au Québec
Des irrégularités dans la comptabilité
Du ski à Tremblant
La maison de son désir
Ils emménagent ensemble
La rencontre avec le comptable
Les deux femmes ensemble
Au secondaire
Éléonore veut devenir comédienne
Les deux familles déménagent en ville
À Montréal
Éléonore est remarquée
Un rôle dans un télé-roman ?
Quelle petite fille choisir ?
Quelle surprise !
Conclusion
Du même auteur
Mot de la fin
Charles veut savoir
Après le départ de Sophie, Charles, inquiet à l’extrême, se précipite sur son téléphone pour prendre rendez-vous avec son médecin.
Pendant ce temps, Sophie se paie du bon temps à Genève. Elle sait pertinemment que Charles ira se faire tester. Le vaccin semble la faire revivre.
Ses immenses frayeurs s’estompent peu à peu en voyant, non seulement diminuer les symptômes, mais en en voyant certains disparaître complètement.
Après quelques jours d’attente, Charles reçoit un coup de fil de son médecin. Il s’y précipite, oubliant ses rendez-vous les plus urgents.
– Mon cher Charles, j’ai le déplaisir de t’annoncer que tu es porteur du VIH. Tu ne l’as pas comme maladie qui se développe, mais tu peux la transmettre.
Charles s’effondre en entendant ce terrible diagnostique. Il pense à Sophie avec qui il a couché sans se protéger et qu’il a infectée. Et se voit condamner à faire continuellement attention à chaque fois qu’il aura un rapport sexuel avec une femme.
– Doc, j’ai donné le sida à une femme qui est venue me le dire. Elle reçoit, ici en Suisse, un nouveau traitement qui semble bien fonctionner. Je suis prêt à payer tous ses frais afin de l’aider. Croyez-vous que ce nouveau traitement soit efficace ?
– Aucun ne l’est, Charles, je sais de quel traitement vous parlez, il y a de bons résultats, de bons changements mais rien n’est définitif.
– Pauvre gosse ! C’est de ma faute si elle a chopé cette horreur et je ne savais même pas que j’avais cela en moi.
Après sa rencontre avec le médecin, Charles prend congé pour le reste de l’après-midi et se dirige vers l’hôtel où Sophie se trouve. Elle est assise dans le lobby en train de regarder une revue de mode.
– Sophie, dit-il, je suis venu te chercher, prends tes affaires et viens avec moi.
– Où ça ?
– Je t’amène à la maison. Tu avais raison, je suis porteur de VIH et j’ai l’intention de t’aider du mieux que je pourrai.
Surprise par ce ton gentil, elle le regarde, méfiante.
– Tu veux m’amener à Lausanne ? Mais mes traitements sont ici à Genève.
– Tous les jours mon chauffeur te conduira pour tes traitements. Je donnerai des ordres à mes employés pour qu’ils voient à ton confort ainsi, tu guériras plus rapidement.
Étonnée d’un tel revirement, elle se sent fondre. Après avoir autant lutté pour sa survie, voilà qu’on lui offre tout sur un plateau. Quoiqu’un peu amaigrie, Sophie demeure très belle et très élégante. Elle se lève avec grâce pour se diriger vers sa chambre en compagnie du chauffeur tandis que Charles règle la note.