L’ADN ultime
Sommaire
Où sommes-nous ?
Planète Zirhkon –Galaxie d'Andromède – Voisine de la Voie lactée
Préparation au voyage
L'arrivée sur la planète inconnue
Spécimens 1 et 2
Le labyrinthe
Le dépistage
Tests en laboratoire
Un site mystérieux dans la vallée
L'échantillonnage d'ADN
L'assassin silencieux
Emprisonnés
L'évasion
La fuite
L'ami de l'unité no 99
Dans le labyrinthe
À l'unité no 100
Le jeu
Perdu
La dernière tentative
Le retour de 99
Une répétition
Le portail
Zirhkon
Mais où sommes-nous ?
Du même auteur
Mot de la fin
Note : ADN signifie Acide DésoxyriboNucléique. Elle constitue la molécule support de l’information génétique et héréditaire.
Où sommes-nous ?
... Dans un centre médical situé dans la ville d’Ecstasy sur la planète Omnix. Deux jeunes adultes étaient couchés dans leurs lits : une femme et un homme, qui se souriaient.
– Je suis si heureux que nous nous soyons retrouvés !
– Mais où sommes-nous ?
Planète Zirhkon – Galaxie d’Andromède — Voisine de la Voie lactée
Dans le dôme principal de la fédération Zirhkonnienne, tout près de la salle centrale, six scientifiques se tenaient derrière une cloison faite de verre. Cela les protégeait de tout contact avec un jeune homme couché dans une capsule de cristal.
Il s’agissait du chef de la fédération. Ce chef, à la voix affaiblie, suppliait ses chercheurs de ramener ces cellules qui leur promettaient à tous, la jeunesse éternelle.
Même s’il était un jeune homme, son corps affichait sa souffrance. Il n’avait que la peau et les os.
Ce chef d’État venait tout juste d’être élu au pouvoir. Son visage changeait de couleur. On y voyait de minimes marques noires et rouges qui l’envahissaient progressivement, la signature de la bactérie meurtrière.
Abandonné dans cet état, cette maladie lui garantissait une mort inévitable. Sa peau se désintégrait, affectant l’ensemble de ses organes internes.
Il les supplia de partir en mission le plus tôt possible, car il refusait de se soumettre à une transformation radicale comme beaucoup d’autres l’avaient fait pour échapper à la mort. Comme lui, les jeunes adultes en étaient majoritairement victimes.
Comme leur peau ne pouvait plus se régénérer, on devait la remplacer par une substance liquide métallique, afin de protéger leurs organes internes. Pour tous ceux qui devaient se soumettre à cette chirurgie irréversible, ils devaient porter, pour le reste de leur vie, les marques d’une horrible transformation.
Celle-ci demandait qu’ils aient les oreilles, le nez, les yeux et leurs sexes couverts d’un fluide protecteur. Ils étaient ensuite immergés dans un immense bassin où le liquide était chauffé progressivement à la bonne température.
La personne était ensuite retirée du bassin, mise en position debout pour laisser cette nouvelle peau sécher parfaitement. La fin du processus se confirmait dès que la peau de la personne luisait sous les lumières chauffantes. La peau, ainsi transformée, devenait marron, coupé de petites lignes blanches sur toute la surface épidermique.
Ces bactéries meurtrières qui dévoraient le reste de leurs cellules saines étaient radiées à jamais. L’adaptation du nouvel enrobage prenait beaucoup de temps. Les personnes ayant reçu cette intervention se trouvaient, non seulement coupées temporairement de leurs perceptions sensorielles, mais elles ne pouvaient plus procréer. C’était le prix à payer pour ne pas mourir.
...