La revanche du dragon
 

Voici une légende dans laquelle il y a un Dragon Magique.

Il avait de grands pouvoirs et les partageait avec la population de l’Ancien Japon.

Un des pouvoirs du Dragon était de contribuer à la procréation d’enfants surdoués.

Furieux et très jaloux de ses pouvoirs, l’empereur qui régnait à l’époque ordonna qu’il soit emprisonné à vie.  


Des siècles plus tard, deux adolescents se retrouvent malgré eux dans cette légende mystique.

La légende dit que le Dragon est toujours vivant mais personne à date put vérifier si cette légende était vraie.

Entrez dans un monde magique là où d’anciens esprits sages se réincarnent en entités différentes et qui les guident pour résoudre le mystère. Joignez-les dans l’aventure.


Voici une fabuleuse histoire très captivante qui vous touchera, vous, lecteurs de tous âges.




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De retour au 21è siècle


 Mutsumi et Saburo se rencontrèrent lors d'un festival de printemps à Nagano. Ils étaient tous deux étudiants mais à différentes écoles. Saburo fut immédiatement attiré vers cette belle jeune fille. Elle avait quelque chose de très particulier car ses yeux bridés étaient différents des autres filles. Elle avait un œil bleu et un œil brun. Alors qu'il était très rare au Japon d'avoir cette condition appelée hétérochromie, Mutsumi dégageait beaucoup de charme.


Quand elle était plus jeune, les gens se moquaient d’elle, mais en grandissant, les gens devenaient à la fois intrigués et séduits par son regard très unique.


– Quand je t’ai rencontré, j'étais sûr que tu serais comme les autres garçons, à blaguer sur mon regard et à attirer mon attention pour que je te regarde faire. 


– Bien au contraire, Mutsumi. Rappelle-toi quand tu étais assise sous un cerisier en fleurs avec tes camarades et que vous sembliez avoir beaucoup de plaisir. Ton sourire et ta joie ce jour-là, ont attiré mon attention. Tu étais  la seule de toutes les filles, que je ne pouvais pas quitter des yeux. J'ai attrapé mon Docomo (cellulaire) et pris une photo de toi à ton insu. J'ai regardé cette image tous les jours et j’espérais qu’un jour, on pourrait de nouveau se revoir.


– Quoi ! Tu as fait ça ? Il y a combien de temps de cela ?


– Il y a cinq ans Mutsumi, je l'ai prise avec mon premier Docomo que mon père m'avait donné pour mon douzième anniversaire. J’étais heureux d’avoir appris comment prendre des photos. Je ne l’ai jamais supprimée. Je savais que tu étais la seule pour moi.


L'année scolaire se terminait. Chacun de leur côté, ils s’inscrivirent tous les deux pour des cours de tambours Kodo. Ils étaient très inspirés par l’aspect et les caractéristiques des tambours dans l’histoire du Japon.


Ils avaient également exprimé l'espoir que peut-être un jour, ils pourraient répondre à toutes les exigences pour se joindre à des professionnels, et de faire partie des tournées mondiales.


C'était un rêve qu’ils n’avaient pas partagé entre eux, jusqu'à ce qu'ils se voient à l’inscription pour l'enseignement du tambour. Saburo était attiré vers elle comme un aimant. Leur relation commença à partir de ce jour-là. Ils devinrent inséparables.


Leurs parents ne se préoccupèrent pas qu’à un si jeune âge, ils aient une relation sérieuse. Les parents de Mutsumi appelèrent leur relation un vieil amour dans de jeunes corps. Ils n'eurent aucune objection que Mutsumi et Saburo se fréquentent. Et ils furent confiants que finalement, cette relation amoureuse leur apporterait la bonne fortune, qu’ils se marieraient et qu’ils fonderaient éventuellement une petite famille.


Généralement, leurs parents n'étaient pas préoccupés sur le choix d’un partenaire pour leurs enfants. Ils n’adhérèrent pas à cette coutume et avaient estimé que tous les deux, Mutsumi et Saburo allaient très bien ensemble.


– Tu me parlais avec tes yeux, Mutsumi. On m'a dit pendant un cours de culture, que nous avons naturellement tendance à nous concentrer davantage sur les yeux d'une personne que sur leur bouche pour déterminer les émotions. C’est à cet instant que j’ai pu positivement affirmer que c’était vrai à cent pour cent.


Je ne pouvais pas croire que tu t’étais inscrite aux cours de tambours de Kodo en même temps que moi. Nous étions destinés l’un pour l’autre.


Ils eurent l’habitude de pratiquer leurs leçons de tambour dans un lieu éloigné de leur choix, à proximité du Mont Shirouma. Lorsque la température le permit, durant l'été, ils transportèrent leurs lourds tambours et leurs bâtons sur leur dos. Puis, debout sur un grand rocher plat, sur le côté de la montagne, ils plaçaient leurs tambours très fermement sur la roche et commençaient leur exercice.


Ils admiraient tout autour d'eux, la beauté des espaces verts, des arbres très hauts, des plaines, des vallées ainsi que plusieurs cours d’eau qui dévalaient la pente. Mutsumi et Saburo furent très inspirés par cet environnement qu’ils considéraient magique.


Même s’ils étaient assez loin de tout, le son pouvait être entendu comme un écho dans le vent. Les gens aimèrent l’entendre puisqu’il reflétait la richesse de la culture du Japon. Parfois, le son des tambours durait plusieurs heures. Mutsumi et Saburo apprécièrent chaque moment.


Parce qu’il était devenu habituel qu’à chaque été, ils pratiquent leurs leçons de percussion dans cette région du Mont Shirouma, les gens qui étaient habitués de les entendre performer, leur ont donné un surnom : Les percussionnistes du Dragon. On parlait et partageait toujours la légende de ce dragon captif dans une grotte au Mont Shirouma. Mutsumi et Saburo considérèrent leur surnom très complimenteur.  


Ainsi, au cours des deux années qui suivirent, chaque été, portant leurs bandeaux qu’ils avaient dessiné à la main avec le symbole du dragon du Mont Shirouma, ils pratiquèrent deux fois par semaine dans ce qu'ils appelèrent la zone enchantée. Leur performance était dédiée au dragon.

 

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