Savez-vous d’où vient ce que vous avez dans votre assiette ?

Les insecticides sont-ils si nocifs qu’on le prétend ?

Voyez le point de vue d’une naturopathe diplômée, vous apprécierez !

Sommaire

L’agriculture biologique

La rotation des cultures

La modernisation agricole

L’aspect social

Des pharmacies ambulantes

L’abus de prescription de médicaments

Du côté du consommateur

Les risques de la viande médicamentée

Qu’est-ce qu’un produit biologique ?

De l’agriculture à l’abattoir

Les aliments transgéniques

Conclusion

La modernisation agricole

L’agriculture moderne sature les sols de fertilisants, d’engrais chimiques qui affectent l’homéostasie (l’équilibre biologique du sol) et nuisent à la vie des microorganismes.

En effet, chaque année, on vend pour 160 $ millions de pesticides et d’herbicides. Il en faut d’ailleurs de plus en plus chaque année, car les insectes et parasites s’adaptent et deviennent de plus en plus résistants aux produits chimiques.

Le sol lui-même est contaminé. De plus, les produits chimiques ont des effets acidifiants sur le sol et brûlent les minéraux, ce qui mène à la stérilité. Un jour, plus rien n’y poussera et les plantes seront incapables de se défendre contre les insectes et les parasites nuisibles.

Les engrais ont pour but de nourrir le sol et les végétaux. Quand ces derniers sont entretenus par des produits chimiques, ils souffrent de carences et se retrouvent sans défense contre les substances nuisibles. Imaginez un peu le résultat : moins de résistance aux parasites et aux insectes, donc plus grand besoin de produits chimiques pour se débarrasser des infestations.

Nous voilà pris dans un cercle vicieux : plus il y a d’être incommodants, plus on doit utiliser des pesticides qui affaiblissent le sol, ce qui le rend plus vulnérable, de moins en moins résistant aux infestations, ce qui nous amène à augmenter les insecticides et le cycle reprend.

Aux États-Unis, on remarque déjà que les fermiers conventionnels utilisent cinq fois plus de pesticides qu’il y a quinze ans. Pourtant, il suffirait simplement de renforcer les défenses naturelles du sol en le nourrissant bien, comme le font les partisans de l’agriculture biologique.