Élisabeth Impératrice d’Autriche
Élisabeth Impératrice d’Autriche
Connaissez-vous Sissy ? C’est le nom que l’on a donné amicalement à cette impératrice. Tout un défi pour elle. Avec des émotions qui lui semblent parfois pénibles. Suivez les principaux évènements qui lui sont reliés.
Aimiez-vous la princesse Diana ? Vous aimerez sans doute Élisabeth !
Sommaire
Prologue
La famille des ducs en Bavière
Un prince original : le duc Maximilien
Vie patriarcale au château de Possenhofen
Prédilection du duc Maximilien pour sa deuxième fille, Élisabeth
Leurs promenades et leurs causeries
Affinités de leurs caractères
Inclination d'Élisabeth à la mélancolie rêveuse
Fiancée à son cousin
Abdication de Ferdinand 1er
Avènement de son neveu, François-Joseph, âgé de 18 ans
Éducation qu'il a reçue de sa mère
Les splendeurs nuptiales du 24 avril 1854
Enthousiasme des Viennois pour leur nouvelle impératrice
Exaltation amoureuse de François-Joseph
Déception immédiate de la trop jeune épouse
Rigorisme du cérémonial autrichien
Les traditions augustes de l'étiquette espagnole
Sourde révolte d'Élisabeth
Existence mélancolique d'Élisabeth au château de Laxembourg
Premiers conflits avec sa belle-mère Sophie
Maternité
Crise morale
Élisabeth entend s'affranchir des contraintes protocolaires
Libertés qu'elle s'accorde
Voyage des souverains
Succès d'Élisabeth auprès de l'aristocratie italienne
Voyage des souverains au Royaume de saint Étienne
Les Maygars séduisent poétiquement Élisabeth
Elle met au monde un fils : Rodolphe
Allégresse dans tout l'Empire
Présage belliqueux
Désillusion profonde à l'égard de l'empereur
Étrange dépérissement d'Élisabeth
Ce n'est pas juste l'hérédité des Wittelsbach
Crise conjugale
Élisabeth s'enfuit à Madère
Six mois d'absence
À Vienne, elle retombe malade
Séjour à Corfou, l'île merveilleuse
Une vie sédentaire et normale ?
Voyages continuels
Désespérance et fatalisme
Prétention rivale des Habsbourg et des Hohenzollern à l'hégémonie de l'Allemagne
La guerre éclate
Menaces d'un soulèvement national en Hongrie
Triomphe d'Élisabeth
La fin tragique de l'empereur Maximilien
Élisabeth rencontre l'impératrice Eugénie
Prédilection d'Élisabeth pour " le pays des Magyar "
Dans le domaine Hongrois
Prouesses hippiques
Une étrange amie, l'écuyère Élisa Renz
Reprise des voyages
Nomadisme impulsif et capricieux
Rêveries lugubres
L'archiduc Rodolphe
Rodolphe a vingt ans
Rodolphe se fiance
Tristes débuts pour la jeune femme
Installation à Prague
Optimisme affecté de l'Empereur à l'égard de Rodolphe
Élisabeth pas très présente
Une remplaçante auprès de son mari ?
Amie intime et confidente indispensable
Le roman de Dronprinz avec une jeune fille de seize ans
La fameuse nuit
Difficile de dissimuler l'horrible vérité
Pas un mot sur la mort de Marie Vetséra
Après le drame, lanévrose d'Élisabeth progresse rapidement
Pessimisme tragique
L'impératrice Eugénie
La jolie Catherine Schratt
Vers la catastrophe
Prémonitions funèbres
La douleur de François-Joseph
Affinités de leurs caractères
C'est par lui, c'est dans leurs promenades et leurs causeries, qu'elle est devenue sensible aux aspects de la nature, au charme des fleurs, à la beauté des aurores et des soleils couchants, à la féerie des clairs de lune, aux magnificences du ciel étoi lé.
C'est de lui aussi qu'elle a hérité la passion du grand air et du mouvement : il a fait d'elle une marcheuse infatigable, une amazone et une chasseresse intrépides.
Enfin, c'est pendant leurs excursions forestières et campagnardes qu'elle s'est initiée à la vie simple des paysans, qu'elle a pris goût à causer avec eux, à pénétrer dans leurs chaumières, à partager cordialement leurs modestes repas. Elle en revenait l'âme toute agrandie. Comme les salons de Munich et des palais royaux lui semblaient maintenant artificiels, ennuyeux et guindés !...
Tendrement unie à tous ses frères et soeurs, participant à toutes leurs occupations et tous leurs jeux, on ne voit pas qu'elle ait subi leur influence.
Elle a pourtant une préférée, sa soeur cadette, Marie, nature fière et chevaleresque, dont le romantisme héroïque se déploiera glorieusement, quelques années plus tard, sur le trône de Naples.
Cette soeur très aimée eut sans doute la confidence d'un idyllique roman qu'Élisabeth vécut alors et qui fut son apprentissage de la douleur. Un bel adolescent, le jeune comte Richard de F.... qu'elle a rencontré à la Cour, l'a profondément troublée par l'éclat de ses yeux et Je charme de sa voix. Ils ont échangé quelques paroles tendres. Elle ne pense plus qu'à lui. Elle est comme ensorcelée.
Inclination d’Élisabeth à la mélancolie rêveuse
Depuis quelque temps déjà, elle s'était risquée à noter les battements de son coeur en de brèves poésies, où l’on croit reconnaître l'inspiration d'Henri Heine, la mélancolie rêveuse des Nocturnes et de l’Intermezzo. Elle gardait jalousement ces lieder pour elle seule, dans un petit carnet qu'elle dissimulait au fond de son tiroir, comme le plus précieux trésor de son âme.
Elle se confesse donc à elle-même :
Oh ! vous, sombres yeux !
Je vous ai tant contemplés
Que votre image dorénavant
Ne sortira plus de mon coeur !
Et elle réussit plusieurs fois à se trouver sur le passage du beau jeune homme, à lui déclarer son amour...
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