Nicolas Vidril
Nicolas Vidril
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Une succession de pensées s’enchaîna dans mon esprit, je semblais reconnaître les créatures autour de moi, comme si nous avions tous participé à la même histoire. J’avais toujours cru voir en moi des images de la fin du monde, des êtres malades se tordant de douleur et mourant par millions. Ces images me hantaient depuis que je m’étais réveillé dans mon trou.
Je compris alors que nous avions tous participé à cette apocalypse. Rongés secrètement par la culpabilité, nous avions nous-mêmes créé notre propre enfer, nous avions construit notre propre prison. Et dans un élan de folie nous essayions de récidiver le crime. Nous sommes tous fous…
Et ce marionnettiste…
Stoïquement, je me levai debout sur mes pattes frêles qui n’étaient plus habituées de marcher, et j’entamai la distance qui me séparait de l’ombre terrible, je voulais voir son visage. J’entendais les cris de mes pairs qui me hurlaient, terrifiés, de me prosterner devant le Maître. « Ne regarde pas son visage, il va dévorer ton esprit ».
Je voulais savoir ce qui se cachait là, mais plus je m’approchais et plus l’ombre semblait s’éloigner. Mes camarades criaient de douleur comme si le marionnettiste les torturait mais moi, de façon surprenante, je ne sentais rien de ces tourments. Peut-être était-ce à cause de ma conscience qui s’élevait au-dessus de l’oppression. Enfin arrivé à ses côtés, j’ai vu qu’il n’y avait personne là ! Il n’y a jamais eu de marionnettiste !
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Dans le iBookstore seulement.
Vous est-il arrivé de rêver à l’Apocalypse ?
De quelle façon cela a-t-il pu se produire ?
Voyez comment l’auteur l’a vu...